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- Forum RPG mêlant fantasy et science fiction.

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    Nadrien Espen
    Nadrien Espen
    - Civil -
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    Messages : 42
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    Mar 1 Aoû - 19:28

    Salutation mes amis !

    Je viens vous proposer de m'aider à créer un sujet qui rassemblerait les esprits "célèbres" dans les croyances Nakhta. Je vous explique : j'ai eu dans l'idée d'imaginer des légendes qui expliqueraient certains phénomènes chez les Nakhta (la mort subite du nourrisson ou encore le bruit du vent lors des tempêtes). Petit rappel : les Nakhta pensent que si on brûle le corps d'une personne avec trop peu de connaissances sur le monde, son âme reste bloquée sur terre à jamais. Relire le sujet ?


    Ainsi, je me retrouve pour l'instant avec deux petites histoires : celle d'un chef nomade tyrannique qui donne l'ordre d'être brûlé à sa mort. Encore plein de colère, on entend ses cris lors des tempêtes ou dans les cavernes. L'autre étant l'histoire de l'amante d'un roi à qui on arrache son enfant et qui s'immole. Depuis, elle hante le continent et tue les bébés qui lui rappelles celui qu'elle a perdu.

    Je compte donc rédiger ces deux histoires et de créer une annexe. Du coup, il serait intéressant que le sujet sois enrichi de d'autres légendes ! C'est là que je vous propose de participer. Vous pouvez partir de n'importe quel phénomène et l'expliquer par la présence d'un esprit dont vous raconterez l'histoire.

    Si vous avez envie de vous lancer ou si vous avez des questions, n'hésitez pas à poster à la suite.

    Yul La'nfan
    Yul La'nfan
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    Jeu 3 Aoû - 13:45

    Ho, ça a l'air super intéressant !

    Du coup, pourquoi pas l'histoire de deux jeunes ados, disons dans les 13/14 ans, jumeaux, morts ainsi que leur famille d'une maladie très contagieuse. Les corps auraient tous été brûlés par des étrangers passant par là/les médecins, etc. Mais les enfants (qui n'avaient évidemment pas un ulwazi très élevé) n'en veulent pas forcément aux personnes en question, et du coup ne deviennent pas exactement des esprits frappeurs. Le plus facétieux des deux jumeaux, trouvant le temps long, s'amuse ainsi à perdre les voyageurs, et parfois même les tribus nomades lorsqu'il prend en grippe un chef Nakhta. Le deuxième jumeau se retrouve alors contraint de devoir arranger les choses, sous peine que les personnes se retrouvent perdues pendant trop longtemps et ne finissent par dépérir. C'est un peu un jeu du chat et de la souris entre les frangins, avec l'un qui passe son temps à égarer les voyageurs, et l'autre qui les aide à retrouver leur chemin.

    Je sais pas exactement si ça convient, mais je me disais qu'avoir des esprits plus "pacifiques" serait aussi pas mal ^^

    Sirÿa Rahji
    Sirÿa Rahji
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    Jeu 3 Aoû - 13:52

    Haha j'adore l'idée ! C'est top, ça me fait sourire rien qu'a y penser. Tu voudrais te charger de rédiger la légende ? Ca serait un texte "court" (- de 1000 mots, si possible).

    Yul La'nfan
    Yul La'nfan
    - Mercenaire -
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    Date d'inscription : 02/09/2016

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    Jeu 3 Aoû - 15:57

    Okay, je fais ça avant la fin de la semaine Very Happy

    Anonymous
    Invité
    Invité
    Sam 9 Sep - 20:45

    A mon tour d'avoir une idée, peut-être un peu ambitieuse par contre...
    Vu que j'ai pas trouvé l'annexe sur ces esprits, j'ai écrit là.

    L'idée de la légende est d'expliquer la séparation des Nakhta en ces deux groupes antagonistes que sont les sédentaires et les nomades.
    ***edit après avoir écrit : bon, au final on ne voit pas trop d'esprit, simplement une allusion à la fin (754 ou 741 mots).


    Quand les îles de Naidii bravaient l'océan, quand les dieux Qiang étaient jeunes et que le nom d'Ivria n'existait pas encore... Le sable du désert lui était là, brûlant et dur à la marche, frais et cinglant sous le vent, fidèle à lui-même comme il en est ainsi depuis le début du monde jusqu'à aujourd'hui.
    Et bien sûr, au sein du désert, nous étions déjà là - comment aurait-il pu en être autrement, nous ses enfants ? - notre grande famille, marcheurs sages, quêteurs d'oasis et de mystères, collecteurs de d'Ulwazi. Nous, les Nakhta, la première tribue de Noren.

    En ces temps d'avant le temps lui-même, il était une fois deux frères de la tribue.
    L'ainé était un chasseur né, aucune proie du désert ne lui résistait, aucune chasse n'était trop longue pour son endurance et aucun fauve n'était trop dangeureux pour son audace - oui mon enfant, même les chareneuils géants !
    Le cadet était, depuis son plus jeune âge déjà, un savant. Il pouvait lire toutes les dunes du désert et toutes les étoiles du ciel, il pouvait réciter tous les chiffres et toutes les paroles des anciens, il pouvait penser au monde et - simplement, comme cela ! - briser ses énigmes.

    Un jour, l'ainé vint trouver son frère et lui posa cette question :
    - Mon frère, chercheur d'Ulwazi, sang de ma tribue, toi qui est si savant quelle chance as-tu ! Avec tout ton savoir, ton Ulzawi est grand et ta place au paradis est déjà assurée. Quel conseil pourrais-tu donner à ton frère pour l'aider à parcourir ce chemin ?
    Le cadet ne répondit pas. Il pensa, pensa et pensa encore. Puis il pensa une dernière fois, et enfin il affirma en ces mots :
    - Mon frère, chercheur d'Ulwazi, sang de ma tribue, toi qui est si habile et si adroit, ton corps connait déjà le monde dans lequel il vit sinon comment pourrait-il se mouvoir de la sorte ? La substance de ton Ulwazi est peut-être différente, mais sa quantité égale la mienne.
    - Alors à moi aussi, les portes du paradis seront ouvertes lorsque je me présenterai devant elles ? s'enquit de nouveau l'ainé.
    - Qui suis-je pour le savoir ? Seul le désert connait tout, du fond de ses entrailles de sable. Nous ne sommes que des Nakhta et une vie ne pourra jamais être assez longue pour en compter tous les grains.

    La réponse du cadet laissa l'ainé perplexe, alors lui aussi ne répondit pas. Il pensa, pensa et pensa encore. Puis il pensa une dernière fois, et enfin il déclara en ces mots :
    - Mon frère, chercheur d'Ulwazi, sang de ma tribue, si une vie ne suffit pas à m'assurer le paradis alors j'en prendrai deux. A partir d'aujourd'hui, tu seras mon esclave et ton Ulwazi sera mien.

    Et ainsi, des deux frères, chercheurs d'Ulzawi, sang de la tribue, il y eu le premier maître et le premier esclave.
    La légende est celle de notre peuple, il est donc approprié qu'elle n'ait qu'un début mais deux fins.

    Aux enfants nomades, il est raconté que l'esclave servit de longues années et remplit l'Ulzawi du maître sans jamais se plaindre. Lorsqu'il eut atteint un grand âge, il fut jeté dans les flammes, son fantôme dorénavant enchainé à jamais.
    Quant au maître, il est dit qu'il acquit des fidèles et des terres de d'autres esclaves. Son aura à son apogée, il organisa son propre bûcher, entouré de ses trésors et de ses armes pour pouvoir frapper aux portes du ciel tel le surhomme qu'il était devenu.

    Aux enfants sédenaires, il est raconté que l'esclave servit de longues années et chercha chaque seconde à retrouver sa liberté. Il rivalisa de ruse et d'astuce pour garder son Ulwazi intact et, dans un élan de courage, s'élança de lui-même dans le brasier de la liberté.
    Quant au maître, ayant oublié comment accomplir la moindre tâche de ses propres mains, il est dit qu'il emplit son âme de choses inutiles pour combler le vide de son Ulwazi. Dans la salle de ses armes et de ses trésors, il ne sut même pas éteindre le feu que sa propre maladresse déclencha. Son fantôme hurla de ne pouvoir s'envoler, piégé sous le poids de son matérialisme.

    **** là j'hésite entre deux conclusions
    **** 1
    - Mais moi alors, quelle fin me racontera-t-on ?
    - Il est bien trop tôt pour le savoir, mon enfant. Tu as encore de long mois devant toi avant de connaître la lumière du jour, et j'ai encore plein d'histoires à te faire découvrir.

    **** 2
    - Mais moi alors, pourquoi me racontes-tu les deux fins de l'histoire ?
    - Enfant de sédentaire ou enfant de nomade, tu es avant tout le mien. Celui d'une conteuse d'histoires.

    Nadrien Espen
    Nadrien Espen
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    Dim 17 Sep - 11:56

    Hey !
    Désolée pour le temps de réponse, première semaine de cours et WE chargé. Mais me voici ! Et je dois dire que j'aime beaucoup ce que tu as écrit, ça se lit très bien et ça colle parfaitement avec l'ambiance du désert !
    Personnellement, je préfère / comprends mieux la seconde fin. Après, effectivement ce n'est pas une histoire d'esprit donc on le postera sûrement dans un sujet différent mais en tout cas merci beaucoup, c'est vraiment un texte sympa !

    Maintenant, faut attendre l'avis d'Adel Wink

    Adelmiro Ybaria
    Adelmiro Ybaria
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    Dim 17 Sep - 15:47

    Salut !

    A mon tour de m'excuser pour la longueur de l'attente de donner mon avis :

    J'aime bien le fond de l'histoire. Les "frères ennemis" sont un classique des légendes, ce serait logique que les Nakhti aient les leurs, et ceux-ci sont bien dans l'esprit de ce peuple.

    Cependant, je ne vois pas bien en quoi cette histoire explique la scission? À moins que j'ai mal interprété la fin et que les différences d'interprétation soient à l'origine de la séparation et non sa conséquence ?

    Et deuxième interrogation : dans la "fin des nomades", si je comprends bien, le cadet ne peut atteindre le paradis parce qu'il a nourri l'ulwazi de son frère aux dépens de la sienne ? J'ai du mal à comprendre comment c'est possible : s'il instruit son frère, il s'instruit lui-même en même temps...
    Mais pour rester dans cette idée de "un frère maudit, un frère au paradis" (c'est-y pas un beau slogan ? XD), Seena/Nadrien et moi avons réfléchi à une solution : que les nomades aient une vision de l'ulwazi légèrement différente des nomades. L'idée est à préciser mais ils pourraient l'assimiler à une sorte d'aura, née des réussites guerrière et d'une certaine autorité, quelque chose d'un petit peu plus concret que l'ulwazi des sédentaires (sans être purement la richesse ou le pouvoir) et que le cadet aurait pu nourrir chez son frère sans en posséder lui-même.

    Et enfin, je préfère moi aussi la 2nde conclusion. La 1re, telle que je la comprends, ne me semble pas logique puisque la mère sait bien, elle, si l'enfant naîtra dans parmi les sédentaires et les nomades et suggérer qu'il sera ce qu'il décidera d'être, belle devise dans l'absolu, n'est pas vraiment dans la mentalité des Nakhti.

    Donc voilà, belle histoire avec juste quelques détails à affiner. On peut en discuter ici ou par mp.


    ==========

    Et changement de sujet, cette fois pour répondre au 1er message de Nadrien :

    Je te propose une variante de cette histoire de chef tyrannique dont le fantôme hurle : ce chef était si détesté, considéré comme tellement maléfique que des hommes de sa tribu ont refusé de l'enterrer, de peur de ce que son âme pourrait faire dans sa prochaine vie, même en sachant qu'ils seraient hantés par son fantôme.
    Et pour l'explication de la mort subite, l'histoire de l'amante à qui on a pris son enfant me va.

    Anonymous
    Invité
    Invité
    Dim 17 Sep - 17:23

    Hello hello et réponse de ma part aussi alors :

    Merci pour les compliments sur le texte !

    Totalement d'accord pour la deuxième fin (je voyais plus la première comme un truc mystique vu que des paroles avec un enfant pas encore né c'est pas possible, mais à la relecture, le truc est pas clair du tout et l'expliquer serait pas bon au niveau du rythme).

    Pour la partie scission, très bonne remarque.
    Initialement, j'avais écris un bout de tribunal/jugement où la tribue organisait un conseil pour juger de cette pratique.... ça allourdissait horriblement et je n'arrivais pas à y coller un fin. Mais du coup j'ai l'impression que j'ai beaucoup trop coupé mon texte.
    Une petite phrase *Chose incroyable, chose nouvelle. D'un même sang, la tradition engendrait une révolution. D'une fratrie, les idées changèrent même la tribue. L'unité, une fois divisée, jamais plus ne se reconnaîtrait. Le desert avait dorénavant deux visages. Et comme tout comme lui, la légende se prononce sa fin par deux bouches distinctes.* (juste après "il y eu le premier maître et le premier esclave.") pourrait suffire peut-être.

    Et j'avais la même interrogation pour la fin des nomades... avec les deux qui augmentaient leur Ulwazi au final (avec même un argument style que l'esclave permet aux hommes précédemment libre de connaître le poids des chaînes, c-a-d une autre expérience de vie et donc plus d'Ulwazi)... mais ça m'embêtait un peu d'avoir des fins assymétriques.
    Pour garder cette idée toutefois un truc du genre "Lorsqu'il eut atteint un grand âge, *une fois ses yeux vides de ne connaître d'avenir et son esprit brisé de n'être sien*, il fut jeté dans les flammes, son fantôme dorénavant enchainé à jamais."   (je sais pas du tout si ça "colle" vraiment avec l'idée de l'Ulzawi, qu'on puisse faire perdre de la connaissance à quelqu'un mais bon...)
    --- bon, bien entendu, pas obligé que nos nomades soient des brutes avec leurs esclaves loin de là (j'imagine plutôt même le contraire, car un esclave a de la valeur), mais ça ferait mieux passer l'idée du manque d'Ulwazi peut-être ?


    Bref, j'ai surtout écrit le texte pour varier un peu de mes écrits avec Livarro donc si au final il sert le background du forum, si vous trouvez la base sympathique mais que quelques détails sont à changer, vous avez toute latitude pour adapter et faire toutes les modifications nécessaires ^^

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