RSS
RSS

- Forum RPG mêlant fantasy et science fiction.

AccueilAccueil  
  • Dernières imagesDernières images  
  • RechercherRechercher  
  • S'enregistrerS'enregistrer  
  • ConnexionConnexion  
  • Nous avons 4 prédéfinis recherchés ! Tu les trouveras sur la barre latérale
    Une question à nous adressez ? Pose là par ici !
    Ton compte a été supprimé lors du recensement ? Tu peux demander à le récupérer dans la partie questions. Pense à nous donner assez de détails pour prouver que c'est bien toi.
    Le deal à ne pas rater :
    Cartes Pokémon 151 : où trouver le coffret Collection Alakazam-ex ?
    Voir le deal

    Eiranos Mnyson
    Eiranos Mnyson
    - Civil -
    Messages : 52
    Date d'inscription : 27/11/2016

    Mon personnage
    Réputation: Prêcheur hérétique
    Célébrité: Etranger
    Équipement:
    Dim 27 Nov - 20:51




    « Tu n’auras de cesse avant de t’être fait reconnaître comme un homme portant en lui un espoir assez grand pour exiger tous les sacrifices.»


    - Georges Bataille





    ←Eiranos Mnyson→




    Groupe : Ivrian
    Faction/Caste :
    Métier : Moine défroqué
    Sexe : Masculin
    Âge : 26 ans
    Taille : 2,03 m
    Poids : 80 kg

    Le Joueur

    Ton pseudo/Prénom : Yyc
    Age : 26 ans
    Ton arrivé ici : *voix caverneuse* J’étais là avant le début des temps. Hum, enfin, DC d’Adelmiro
    Ton avis : Je suis co-fonda, donc à votre avis ? Wink
    Ta disponibilité : Tous les jours, généralement


    (a) Sirinne

    Caractère


    Concernant Eiranos, il y a une chose que vous devez garder en tête : il est né dans une famille de petits nobles ivrians puis a été élevé par des moines. Et alors ? Ben, juste que l’ouverture d’esprit ne fait pas partie de ses qualités. Les Ivrians sont supérieurs à tous les autres peuples et les hommes sont supérieurs aux femmes. Vous pouvez toujours lui dire le contraire mais si vous espérez un débat, vous feriez tout aussi bien d’aller parler aux murs de Muvaï. Je vous le recommande, même : c’est moins dangereux.

    Oh, et un conseil : ne croyez pas ce qu’il dit. Eiranos n’est pas du genre à mentir ou même omettre volontairement des éléments importants, simplement sa vérité risque de ne pas être la même que la vôtre.

    Son sens de la réalité est en effet… particulier. Mais ce n’est pas moi qui vous l’ai dit. C’est dommage, d’un côté… Tant qu’il critique le clergé et la liturgie, il est à la limite du blasphème mais il a de vrais arguments. Quand il crache sur certaines traditions imposées par la religion, je serais même plutôt d’accord avec lui, si vous voulez mon avis. Mais s’il commence à partir un peu trop loin, je ne vous en voudrais pas de décrocher.

    À part ça, Eiranos est un garçon tout à fait charmant, je vous l’assure. Je vous ai déjà dit qu’il était sincère, ce n’est pas rien dans ce monde ! Et son éducation conservatrice a au moins le mérite de lui avoir inculqué les bonnes manières. En plus, il n’est pas bête ! Bon, je dis pas non plus que c’est le plus grand génie que Noren ait porté. Puis faut voir ce qu’il fait de son intelligence, aussi. Enfin, ce qui est sûr, c’est qu’il est plutôt gentil, et généreux avec ça. Ou du moins, il peut l’être, avec les personnes qu’il juge dignes de sa générosité. Parce que y’a des fois… enfin, bref. Mais ne me demandez pas selon quels critères il juge, ça me dépasse.



    Physique


    Eiranos est un jeune homme qui peut difficilement passer inaperçu. Très grand mais efflanqué, il se fait remarquer mais sans impressionner. Comme s’il avait grandi trop vite, il ne paraît fait que d’os. La peau de ses joues est tendue entre des pommettes hautes et une mâchoire marquée, son nez est fin et long, son menton est large mais peu charnu. Seuls ses yeux paraissent organiques, que ce soit à cause des larmes qui semblent souvent danser à l’intérieur même de ses iris gris clair ou des éclairs de colère qu’ils lancent parfois.

    Depuis son départ du monastère, Eiranos laisse ses cheveux pousser mais il fait toujours attention à son apparence. Même défroqué, il continue de porter l’épaisse robe de bure des moines de Muvaï, ce qui lui permet de passer inaperçu à peu près n’importe où. Du moins, tant qu’il ne parle ou ne bouge pas trop : son ton et ses mouvements trahissent vite ses origines bourgeoises. Il le sait et est décidé à corriger ça.

    Autre désavantage qui risque de lui compliquer la vie : son incapacité totale à se battre. Ou même de quoi ce soit de physique ou même de manuel, en fait. Eiranos est l’archétype de l’intellectuel sédentaire, incapable de faire quoi que ce soit de ses deux mains. Demandez-lui de porter quelque chose de lourd, il se bloquera le dos. Faites mine de l’attaquer, il lèvera les bras pour se protéger le visage et attendra que le coup vienne – s’il n’est pas déjà venu. Partez en courant avec sa bourse ou un de ses précieux bouquins, il s’élancera peut-être sur dix mètres puis devra s’arrêter pour reprendre son souffle. Oui, là encore, y’a du boulot.



    Récit


    Essoufflé, Eiranos atteignit enfin la crête. Il avait tenu à emprunter cette piste difficile plutôt que la route qui contournait ces montagnes pour pouvoir se tenir ainsi à ce point d’équilibre entre son passé révolu et son incertain futur.

    Avant de regarder devant lui, il se retourna vers la verdure de la plaine de Bluire.  Au-delà, la barrière Irsh’Allai se dressait à l’horizon, comme une menace. Plissant les yeux, Eiranos essaya, sans trop d’espoir, d’apercevoir la silhouette grise de Muvaï. Quand il eut parcouru toute la longueur des montagnes sans succès, il ricana, se moquant de lui-même, et haussa les épaules. Pourquoi aurait-il voulu revoir cet endroit maudit, de toute façon ?

    Son regard chercha ensuite, encore plus bêtement, la grotte des Gardiens. Elle était indiscernable à cette distance, minuscule et cachée dans une de ces vallées étroites qui serpentent au cœur de la barrière. Dans un flash, Eiranos vit, avec une précision douloureuse, un corps recroquevillé au fond de la caverne. Ses cheveux rouge sombre ressemblaient à une tache de sang séché s’étendant sous son crâne. Et pas un souffle, dans ce refuge désespéré. Pas même celui du vent.

    Pendant un instant, son cœur se serra et lui dit qu’il aurait dû être là-bas, lui aussi. Puis sa raison lui revint et protesta. Il pouvait vivre avec ce qu’il avait fait. Il n’en ressentait aucune honte et restait persuadé qu’il n’avait commis aucune faute. Ou une seule : celle de s’être fait prendre.

    Tandis qu’il maudissait le fidèle trop zélé qui était allé cafter, il réalisa soudain qu’il ne pouvait plus faire marche arrière. Quelques jours plus tôt, il aurait encore pu revenir sur ses pas. On lui aurait certainement permis de reprendre sa vie là où il l’avait laissée s’il avait fait acte de contrition, prétendu que tout cela avait été une erreur et juré de ne jamais recommencer. Mais c’était trop tard, à présent. De toute façon, il n’aurait pas été capable d’un tel mensonge.

    Il cracha par terre, signe de son rejet de ce passé, et se tourna enfin vers son futur. Cairne n’était pas un avenir des plus attrayants, mais sans doute était-ce le lieu qui lui correspondait le mieux. Il ne pouvait pas retourner à Hinide : sa famille, et probablement toute la ville haute, devait déjà savoir ce qu’il avait fait. Il ne serait plus jamais le bienvenu là-bas. Il songea un instant à la maison de son enfance, qu’il avait quittée près de vingt ans plus tôt pour commencer son noviciat, puis ce fut tout. Cela remontait à trop loin et trop de choses s’étaient passées depuis pour qu’il ressente plus qu’une vague nostalgie. Il ne se souvenait même plus des visages de ses parents ou de ses deux frères aînés.

    À Cairne, il trouverait les criminels et les ostracisés, mais il savait à présent que la notion de crime n’était qu’une invention de l’homme et n’avait aucun fondement naturel. Pour beaucoup, il était lui-même un criminel, ce qu’il savait être faux. Il n’avait rien fait de contraire à l’ordre du monde, bien au contraire.

    Et surtout, à présent qu’il avait ouvert les yeux sur ce qu’il était et sur le rôle qu’il avait à jouer en ce monde, il ne pouvait plus se défiler. Cairne était le point de départ idéal : un endroit où on ne viendrait pas lui chercher des noises et où il pourrait être entendu. Il serait plus facile de transmettre la bonne parole à ceux à qui l’ancienne ne profite pas. Il devrait cependant se montrer convaincant, et même séduisant, pour renverser l’ordre établi. Mais c’était son rôle. Il était sur terre pour détourner les âmes de ses compatriotes des faux prophètes et les mener vers la vérité.


    Code par Elia-Ls


    Seena Cahill
    Seena Cahill
    - Intrépide -
    http://vidar-89-05.forumactif.com/
    Messages : 316
    Date d'inscription : 24/10/2015

    Mon personnage
    Réputation: Fugueuse à surveiller.
    Célébrité: Etranger
    Équipement:
    Lun 28 Nov - 20:33

    Boum, validé, si c'est pas beau.

    Niveau fiche de personnage :
    Relations : Tu es a 400/1000 avec eux : les Ivrians sont attachés à la religion et sont particulièrement méfiant envers un moine défroqué. Les relations avec les autres peuples sont neutres.
    Réputation : Prêcheur hérétique ! au bûcher
    Célébrité : Tu es un inconnu, tout juste sorti de ton monastère, tu ne connais personne ou presque sur le continent.

    Permission de ce forum:
    Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum