« Blood must have blood »
- The Hundred
←Shayan Raakin→
Groupe : Nakhta Faction/Caste : Nomade Métier : Garde du corps Sexe : Masculin Âge : 34 ans Taille : 201 cm Poids : 89,5 kg Le Joueur Ton pseudo/Prénom : Kuroneko Age : La vingtaine Ton arrivé ici : De forum en forum Ton avis : I'm in love with your body Ta disponibilité : Plusieurs fois par semaine, au moins une fois du moins |
Caractère
Son regard, ses gestes, sa voix. Ses trois éléments suffisent pour le rendre intimidant au premier regard, au premier mot ou touché. Ce n'est pourtant pas le seul point qui pourrait le caractériser, bien que cela serve dans son travail. Derrière cette apparence de rustre -bien qu'il ne se gêne pas pour l'être- , se cache une personnalité sympathique qui pourrait avoir de la conversation. Quand il n'a pas trop bu. Car s'il a bu, ce n'est pas la peine. Shayan devient l'image qu'il impose : rustre, grognon, avec un sang-chaud à toute épreuve. Ne vaux mieux pas trop le chercher, avec ou sans alcool dans le sang. Cela pourrait sûrement être son ou ses plus grands défauts : l'alcool et le combat facile.
Pourtant, avec les personnes dont il apprécie la compagnie, il est attentif. Il écoute, peut conseiller sans parfois avoir les mots, mais rassurer par sa présence. Shayan n'est pas très bavard, en terme général. Il est simplement attaché aux valeurs de son peuple et de celles que lui a appris sa défunte mère. Il est donc respectueux -dans la mesure du possible-, surtout envers les ainés et incroyablement fidèle à sa tribu -aussi petite soit-elle actuellement-. Il ne trahira jamais la confiance que peut lui porter un ami ou un supérieur hiérarchique.
Pour ce qui est du reste, des petites mimiques aux mots dans ses regards, il faut apprendre à le connaître, le côtoyer régulièrement pour comprendre sans forcément qu'il parle. Au fond, il n'est pas quelqu'un de méchant, mais sait se faire respecter, faire son travail sans être un monstre sans émotions ni sentiments.
Pourtant, avec les personnes dont il apprécie la compagnie, il est attentif. Il écoute, peut conseiller sans parfois avoir les mots, mais rassurer par sa présence. Shayan n'est pas très bavard, en terme général. Il est simplement attaché aux valeurs de son peuple et de celles que lui a appris sa défunte mère. Il est donc respectueux -dans la mesure du possible-, surtout envers les ainés et incroyablement fidèle à sa tribu -aussi petite soit-elle actuellement-. Il ne trahira jamais la confiance que peut lui porter un ami ou un supérieur hiérarchique.
Pour ce qui est du reste, des petites mimiques aux mots dans ses regards, il faut apprendre à le connaître, le côtoyer régulièrement pour comprendre sans forcément qu'il parle. Au fond, il n'est pas quelqu'un de méchant, mais sait se faire respecter, faire son travail sans être un monstre sans émotions ni sentiments.
Physique
Shayan est physiquement un ours.
On pouvait clairement deviner qu'il possède assez d'entraînement pour mettre à terre à mains nues n'importe quel homme qui s'attaquerait à sa petite troupe, de part ses épaules, mais aussi la musculature qui se devine, sans pour autant être imposante. Grand de plus de deux mètres, une grande partie de son corps est recouvert de tatouages.
Loin de se servir uniquement de ses poings, il sait aussi se servir de ses armes. Un grand adepte du sabre, il est -et ceci malgré l'apparence qu'il dégage- très habile avec celui-ci. Il n'hésiterait pas à trancher une tête ou deux si celles-ci étaient en quête d'hostilité. Ses mains sont donc assez puissantes pour tenir cette arme sans jamais la lâcher, rugueuses et avec de l'expérience se lisant sur celles-ci.
Les traits de son visage sont aussi marqués que ceux de ses mains. Il possède déjà des marques de son aventure, sans parler de la cicatrice visible que lui impose la perte de son œil gauche. Quant à celui de droite, il reste encore masqué d'un voile blanc après les évènements. De nombreuses saisons ont passé depuis cet incident et il a appris à développés ses autres sens pour retrouver le guerrier redoutable qu'il était et qu'il est encore à présent. Son ouïe et son touché rattrapent largement les choses.
La deuxième chose qu'on remarque chez lui, après son œil, c'est probablement sa barbe qui, depuis qu'elle a commencé à pousser, n'a jamais été coupée. Il en prend relativement soin et l'attache même pour en pas qu'elle prenne trop de place sur le reste de son visage, déjà que ses cheveux sont également long, bien que rasés par côté.
On pouvait clairement deviner qu'il possède assez d'entraînement pour mettre à terre à mains nues n'importe quel homme qui s'attaquerait à sa petite troupe, de part ses épaules, mais aussi la musculature qui se devine, sans pour autant être imposante. Grand de plus de deux mètres, une grande partie de son corps est recouvert de tatouages.
Loin de se servir uniquement de ses poings, il sait aussi se servir de ses armes. Un grand adepte du sabre, il est -et ceci malgré l'apparence qu'il dégage- très habile avec celui-ci. Il n'hésiterait pas à trancher une tête ou deux si celles-ci étaient en quête d'hostilité. Ses mains sont donc assez puissantes pour tenir cette arme sans jamais la lâcher, rugueuses et avec de l'expérience se lisant sur celles-ci.
Les traits de son visage sont aussi marqués que ceux de ses mains. Il possède déjà des marques de son aventure, sans parler de la cicatrice visible que lui impose la perte de son œil gauche. Quant à celui de droite, il reste encore masqué d'un voile blanc après les évènements. De nombreuses saisons ont passé depuis cet incident et il a appris à développés ses autres sens pour retrouver le guerrier redoutable qu'il était et qu'il est encore à présent. Son ouïe et son touché rattrapent largement les choses.
La deuxième chose qu'on remarque chez lui, après son œil, c'est probablement sa barbe qui, depuis qu'elle a commencé à pousser, n'a jamais été coupée. Il en prend relativement soin et l'attache même pour en pas qu'elle prenne trop de place sur le reste de son visage, déjà que ses cheveux sont également long, bien que rasés par côté.
Récit
Il fut un temps où les lunes ne cessaient de s'enfiler, où les soleils commençaient à être long, où la lourdeur qu'imposait Shayan à sa mère devenait pesante. Il était temps, un matin de saison calme, qu'il naisse. C'est dans cette chaleur qu'il poussa son premier cri, que les premiers sourires et les premiers regards furent pointer sur lui. Fils unique de sa famille, il n'en était pas pour autant chouchouter. Depuis tout jeune, il savait que sa famille n'était pas priviligié, mais entretenant une relation étroite avec le chef de sa tribu : Opem Khephren. Ce fut donc naturel pour lui de lui être fidèle, sans jamais chercher à la quitter. Il s'y sentait bien et trouvait sa place dans les tâches quotidiennes qui exécutait pour aider les autres. Serviable sans pour autant être le jeune garçon à tout faire, chacun se respectait et s'entraidait. Sa mère avait mis un point d'honneur sur son éducation, et il ne l'aura jamais remercié assez pour les valeurs qu'il avait apprises au fil de ces années.
Devenant fort, habile et combattif, il devenait au sein de la tribu un maillon utile lorsqu'une révolte éclata lors de l'année de ses vingt-neuf hivers. Certains compagnons de tribu avaient probablement accusé le chef d'une mauvaise organisation, d'un mauvais jugement, étant donné la série de pillages qui avaient précédemment tourné au fiasco. Sans surprise, Shayan prit la défense d'Opem. Malgré l'acharnement verbal et physique de celui-ci, il ne put sauver celui pour qui il avait un respect sans limite. Opem fut tué ce jour-là, mais comme si cela ne suffisait pas assez, on tenta d'assassiner ceux et celles qui avaient protégé ce chef. Malgré la nouvelle accablante de la perte de sa famille assassinée coup par coup, Shayan réussit à s'enfuir, blessé au visage. La perte de son œil gauche ne le perturbait pas dans l'instant malgré la douleur infligée, il ne souhaitait qu'une chose : rendre honneur à Opem. Il avait donc récupéré son corps qu'il avait brûlé, selon les coutumes de son peuple.
Se soignant à base de plantes du mieux qu'il pouvait, sa blessure se cicatrisa peu à peu. Quand il finit par s'y habituer et retrouver ses réflexes, il se dirigea au marché afin de trouver une nouvelle tribu pour y faire de nouveau une place, bien que l'idée ne l'enchantait pas plus que cela. Ce fut donc une aubaine pour lui de recroiser la route de Sirÿa, la troisième fille d'Opem qui lui proposa quasi instantanément un travail comme garde du corps. Shayan n'hésita pas longtemps : sa destination lui était inconnue et son voyage non-défini ainsi que l'idée d'un simple lui fit accepter cette demande. Pourtant, l'entente avec l'époux de la jeune femme n'était pas au beau fixe. Son tempérament ne collait pas du tout avec celui-ci, alors il préférait au possible l'éviter, préférant les moments avec Neith, son esclave, ou bien avec son employeur. Loin des yeux, loin des combats.
Les années passèrent et une sorte d'habitude s'était créé dans cette atmosphère entre les quatre compagnons. Un évènement tragique vient basculer leur confort un soir, l'époux de Sirÿa meurt de maladie. Aussi courant cela soit-il, Sirÿa fut prise d'une folie, pensant être hantée par son défunt époux les jours qui suivirent. Accrochée à cette idée, la jeune femme en devenait angoissée, à la limite de la paranoïa et bien qu'il ne le montrait pas, cela inquiétait Shayan de la voir ainsi. Il ne fit donc aucune objection quand elle lui demanda de rester en permanence à ses côtés. Shayan aimerait aider cette femme qu'il voit en cet instant comme un animal apeuré, mais ne trouvant pas les mots dans ses silences, ni les actes dans ses mouvements. Il n'osait donc simplement pas aller plus loin et espère que ses nuits sans lune, endormit sur les cousins au pied de son lit, l'aideront à l'apaiser.
Quelques lunes plus tard, toujours troublée, Sirÿa prit une décision pour le groupe réduit qu'ils étaient : partir découvrir le monde et agrandir son Ulwazi. Shayan se doutait que cela eût sûrement un rapport avec sa peur de la mort et de son défunt époux, mais préfèrait se concentrer sur les choses positives. Il acceptait donc avec plaisir ce voyage qui espère, apaiserait ses maux et augmenterait par la même occasion ses propres connaissances du monde.
Devenant fort, habile et combattif, il devenait au sein de la tribu un maillon utile lorsqu'une révolte éclata lors de l'année de ses vingt-neuf hivers. Certains compagnons de tribu avaient probablement accusé le chef d'une mauvaise organisation, d'un mauvais jugement, étant donné la série de pillages qui avaient précédemment tourné au fiasco. Sans surprise, Shayan prit la défense d'Opem. Malgré l'acharnement verbal et physique de celui-ci, il ne put sauver celui pour qui il avait un respect sans limite. Opem fut tué ce jour-là, mais comme si cela ne suffisait pas assez, on tenta d'assassiner ceux et celles qui avaient protégé ce chef. Malgré la nouvelle accablante de la perte de sa famille assassinée coup par coup, Shayan réussit à s'enfuir, blessé au visage. La perte de son œil gauche ne le perturbait pas dans l'instant malgré la douleur infligée, il ne souhaitait qu'une chose : rendre honneur à Opem. Il avait donc récupéré son corps qu'il avait brûlé, selon les coutumes de son peuple.
Se soignant à base de plantes du mieux qu'il pouvait, sa blessure se cicatrisa peu à peu. Quand il finit par s'y habituer et retrouver ses réflexes, il se dirigea au marché afin de trouver une nouvelle tribu pour y faire de nouveau une place, bien que l'idée ne l'enchantait pas plus que cela. Ce fut donc une aubaine pour lui de recroiser la route de Sirÿa, la troisième fille d'Opem qui lui proposa quasi instantanément un travail comme garde du corps. Shayan n'hésita pas longtemps : sa destination lui était inconnue et son voyage non-défini ainsi que l'idée d'un simple lui fit accepter cette demande. Pourtant, l'entente avec l'époux de la jeune femme n'était pas au beau fixe. Son tempérament ne collait pas du tout avec celui-ci, alors il préférait au possible l'éviter, préférant les moments avec Neith, son esclave, ou bien avec son employeur. Loin des yeux, loin des combats.
Les années passèrent et une sorte d'habitude s'était créé dans cette atmosphère entre les quatre compagnons. Un évènement tragique vient basculer leur confort un soir, l'époux de Sirÿa meurt de maladie. Aussi courant cela soit-il, Sirÿa fut prise d'une folie, pensant être hantée par son défunt époux les jours qui suivirent. Accrochée à cette idée, la jeune femme en devenait angoissée, à la limite de la paranoïa et bien qu'il ne le montrait pas, cela inquiétait Shayan de la voir ainsi. Il ne fit donc aucune objection quand elle lui demanda de rester en permanence à ses côtés. Shayan aimerait aider cette femme qu'il voit en cet instant comme un animal apeuré, mais ne trouvant pas les mots dans ses silences, ni les actes dans ses mouvements. Il n'osait donc simplement pas aller plus loin et espère que ses nuits sans lune, endormit sur les cousins au pied de son lit, l'aideront à l'apaiser.
Quelques lunes plus tard, toujours troublée, Sirÿa prit une décision pour le groupe réduit qu'ils étaient : partir découvrir le monde et agrandir son Ulwazi. Shayan se doutait que cela eût sûrement un rapport avec sa peur de la mort et de son défunt époux, mais préfèrait se concentrer sur les choses positives. Il acceptait donc avec plaisir ce voyage qui espère, apaiserait ses maux et augmenterait par la même occasion ses propres connaissances du monde.
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