« Accumuler de l’argent suppose qu’on est assez intelligent pour le faire et assez sot pour que ça vous intéresse. »
- G. K. Chesterton
←Sirÿa Rahji→
Groupe : Nakhta Faction/Caste : Sédentaire Métier : Vendeuse d'esclaves Sexe : ♀ Âge : 25ans Taille : 182cm Poids : 75kg Le Joueur Ton pseudo/Prénom : Moses Age : 21 Ton arrivé ici : J'lai créé, il paraît (DC de Seena !) Ton avis : c: Ta disponibilité : 24/7 |
Caractère
Malgré ses origines nomades, Sirÿa n'a rien de sauvage. Au contraire, elle a su assimiler très vite les usages sédentaires afin de s'intégrer et de ne pas pouvoir être critiquée sur ce qu'elle considère comme son seul point faible dans la course au pouvoir. Elle va même jusqu'à refuser de s'adresser aux nomades avec qui elle commerce selon leurs termes. En aucun cas elle ne laisse ses vieilles habitudes revenir.
Car oui, malgré son jeune âge, cette femme désire, ou du moins désirait, plus que tout du pouvoir. Rien d'officiel, rien de politique. Le marché aux esclaves ne fonctionnent pas comme ça. Dans l’illégalité, chacun ne peut compter que sur lui et ses alliés pour protéger ses droits et si possible, imposer aux autres leur loi. Sirÿa et son esprit calculateur l'a vite comprit. Second dans sa liste de ses envies : l'argent. La demoiselle aime vivre dans le luxe et la volupté, et surtout, elle aime être enviée. Elle adore attirer l'attention et fait tout pour. En ce sens, Sirÿa est également très coquette. Loin de suivre la mode du désert, elle cherche à imposer la sienne, osant des parures et des maquillages bien loin de ce que les autres femmes portent.
Depuis la mort de son mari, Sirÿa est devenu encore plus froide qu'avant, encore plus hautaine et encore plus sèche. Elle ne parle qu'aux personnes en qui elle a confiance ou dont elle à besoin. Le soir, après s'être confié à Neith sur sa journée, il n'est pas rare de l'entendre pleurer ou tenter de gérer une crise de panique. La pensée omniprésente de la mort plane au-dessus d'elle, lui nouant l'estomac et l'empêchant de respirer.
Toujours méfiante vis-à-vis de son entourage, elle devient à présent franchement paranoïaque, s'entourant de mercenaire en guise de garde du corps et refuse la moindre chose qui pourrait la mettre en danger.
Car oui, malgré son jeune âge, cette femme désire, ou du moins désirait, plus que tout du pouvoir. Rien d'officiel, rien de politique. Le marché aux esclaves ne fonctionnent pas comme ça. Dans l’illégalité, chacun ne peut compter que sur lui et ses alliés pour protéger ses droits et si possible, imposer aux autres leur loi. Sirÿa et son esprit calculateur l'a vite comprit. Second dans sa liste de ses envies : l'argent. La demoiselle aime vivre dans le luxe et la volupté, et surtout, elle aime être enviée. Elle adore attirer l'attention et fait tout pour. En ce sens, Sirÿa est également très coquette. Loin de suivre la mode du désert, elle cherche à imposer la sienne, osant des parures et des maquillages bien loin de ce que les autres femmes portent.
Depuis la mort de son mari, Sirÿa est devenu encore plus froide qu'avant, encore plus hautaine et encore plus sèche. Elle ne parle qu'aux personnes en qui elle a confiance ou dont elle à besoin. Le soir, après s'être confié à Neith sur sa journée, il n'est pas rare de l'entendre pleurer ou tenter de gérer une crise de panique. La pensée omniprésente de la mort plane au-dessus d'elle, lui nouant l'estomac et l'empêchant de respirer.
Toujours méfiante vis-à-vis de son entourage, elle devient à présent franchement paranoïaque, s'entourant de mercenaire en guise de garde du corps et refuse la moindre chose qui pourrait la mettre en danger.
Physique
Grande, même pour une habitante de Noren, Sirÿa a toujours fait attention à son poids. Sa peau couleur caramel est fine et lisse. Seuls ses bras sont tatoués selon les coutumes de son clan. Elle ne compte pas le temps qu'elle consacre à se coiffer, s'appliquer des substances pour parfumer son corps et rendre sa peau agréable à regarder.
Ses cheveux, noir de jais, tombent au niveau de sa poitrine. Seule une frange est gardée courte, surlignant son regard accusateur et ses pupilles marrons aux reflets dorées.
Habituée aux chaleurs du désert, Sirÿa s'habillait de drapés et de grandes capes légères la protégeant des effets nocifs du soleil. A l'intérieur, elle se permet de se dévoiler un peu plus, ne portant que tuniques longues et ses parures imposantes. La jeune femme habille en effet ses cheveux, son cou, ses poignets et ses chevilles de bijoux brillants et finement décorés provenant aussi bien de l'artisanat nakthi que du reste du monde. Si c'est voyant et luxueux, alors c'est pour elle.
Ses cheveux, noir de jais, tombent au niveau de sa poitrine. Seule une frange est gardée courte, surlignant son regard accusateur et ses pupilles marrons aux reflets dorées.
Habituée aux chaleurs du désert, Sirÿa s'habillait de drapés et de grandes capes légères la protégeant des effets nocifs du soleil. A l'intérieur, elle se permet de se dévoiler un peu plus, ne portant que tuniques longues et ses parures imposantes. La jeune femme habille en effet ses cheveux, son cou, ses poignets et ses chevilles de bijoux brillants et finement décorés provenant aussi bien de l'artisanat nakthi que du reste du monde. Si c'est voyant et luxueux, alors c'est pour elle.
Récit
Sirÿa Maât Khephren, puisque tel est son nom de naissance, fut la troisième fille du chef Opem Khephren de la tribu des Amenardis. Ce dernier ressenti une déception en apprenant qu’il n’avait toujours pas d’héritier, mais n’en tenu pas rigueur à l’enfant. Au contraire, dès qu’elle fut en état de développer son propre caractère, il remarqua chez elle une témérité et un franc-parler qui lui plaisait. La gamine savait ce qu’elle voulait et s’assurait que les autres en prennent également connaissance. Elle avait tendance à marcher sur ses sœurs, imposer ses règles et faire sa cheffe auprès des autres enfants de la tribu. La fille du chef avait beaucoup de mal à se faire des amis, mais n’en avait que faire. Elle préférait discuter avec son père ou les autres hommes, développant un côté garçon manqué. En l’absence de fils, le chef avait tendance à traiter Sirÿa comme un garçon, bien qu’il n’allât pas jusqu’à lui apprendre à se battre ou à dresser un cheval. Disons qu’il encourageait sa fille dans son mode de vie solitaire et intrépide et n’était pas à cheval sur son apprentissage de la cuisine ou de la poterie.
Dès l’adolescence, Sirÿa se fit remarquer par sa beauté et son père envisagea à la marier. Au sein de la tribu, tout le monde connaissait la jeune femme et son caractère, personne de sensé n’accepterait l’union. Il commença donc à emmener sa fille avec lui lorsqu’il vendait ses prisonniers aux sédentaires, sachant que l’un des marchands importants venait de perdre son épouse. Cherchant avant tout une complice plus qu’une épouse, il accepta la main de la jeune femme qui elle, accepta avec plaisir ce changement social. La différence d’âge était importante, mais entre le vieux marchand et la jeune caractérielle, une complicité s’installa. Il lui offrit une esclave et une vie dont elle rêvait, elle se montra fidèle et obéissante en retour. Contrairement à bien des femmes sédentaires, Sirÿa n’avait pas d’états d’âme et réfléchissait stratégiquement. La toute jeune femme adorait écouter les histoires et récits de des jeunes années de son époux. Ajlan se montrait très différent avec les autres, ses concurrents ou ses esclaves personnels. Il était violent, s’emportait et ne s’adoucissait qu’une fois qu’il avait obtenu l’objet de ses crises. Auprès de sa femme, il expliquait que c’était nécessaire pour garder et assurer son pouvoir. Il ne leva en revanche jamais la main sur elle.
Un jour, via un homme de sa tribu, la jeune femme alors âgée d’une petite vingtaine d’année apprit la mort de son père, tué lors d'une révolte de son peuple. Cela l’attrista, mais ne fit qu’agrandir sa haine des autres. Déjà peut sympathique, la demoiselle n’eut maintenant aucune raison de faire des efforts. Elle ne se montrait aimable qu’avec cet homme, Shayan, qui devint son garde du corps et son esclave Neith, en plus de son mari.
À 25 ans, elle apprit être enceinte. Au début paniquée, la joie que cela provoqua chez son mari qui n’avait pas encore d’enfant la contamina. Ensemble, ils commencèrent par attendre le nouveau venu avec impatience. Mais le destin en décida autrement. Ajlan contracta une mauvaise toux qui devint plus sérieuse, jusqu’à le rendre fiévreux avant de le refroidir à jamais. Après quelques jours de dévastation, Sirÿa ordonna qu’on brûle son corps. Avec autant de chose à raconter, son ulwazi devait être le plus important du marché. Elle fut apaisée pour une journée.
Ce délai dépassé, le sort s’acharna sur elle. Elle perdit son enfant et était réveillée dans la nuit par des cris semblables à ceux que pouvait pousser Ajlan à la fin de sa vie. Le sentiment d’être suivie ne la lâchait plus. On l’entendait régulièrement le soir, parler dans sa chambre à voix haute, s’emportant parfois, même lorsque Neith était sorti de la pièce depuis plusieurs heures. Elle ne supportait plus que Shayan s’éloigne d’elle, et ce même lorsqu’elle dormait.
Un beau matin, elle jaillit de sa chambre décidée à partir à la découverte du monde. Si elle devait mourir elle aussi, ça ne serait pas avant d’avoir récolté un maximum d’Ulwazi. Son âme ne resterait pas piégée avec celle de son défunt époux.
Dès l’adolescence, Sirÿa se fit remarquer par sa beauté et son père envisagea à la marier. Au sein de la tribu, tout le monde connaissait la jeune femme et son caractère, personne de sensé n’accepterait l’union. Il commença donc à emmener sa fille avec lui lorsqu’il vendait ses prisonniers aux sédentaires, sachant que l’un des marchands importants venait de perdre son épouse. Cherchant avant tout une complice plus qu’une épouse, il accepta la main de la jeune femme qui elle, accepta avec plaisir ce changement social. La différence d’âge était importante, mais entre le vieux marchand et la jeune caractérielle, une complicité s’installa. Il lui offrit une esclave et une vie dont elle rêvait, elle se montra fidèle et obéissante en retour. Contrairement à bien des femmes sédentaires, Sirÿa n’avait pas d’états d’âme et réfléchissait stratégiquement. La toute jeune femme adorait écouter les histoires et récits de des jeunes années de son époux. Ajlan se montrait très différent avec les autres, ses concurrents ou ses esclaves personnels. Il était violent, s’emportait et ne s’adoucissait qu’une fois qu’il avait obtenu l’objet de ses crises. Auprès de sa femme, il expliquait que c’était nécessaire pour garder et assurer son pouvoir. Il ne leva en revanche jamais la main sur elle.
Un jour, via un homme de sa tribu, la jeune femme alors âgée d’une petite vingtaine d’année apprit la mort de son père, tué lors d'une révolte de son peuple. Cela l’attrista, mais ne fit qu’agrandir sa haine des autres. Déjà peut sympathique, la demoiselle n’eut maintenant aucune raison de faire des efforts. Elle ne se montrait aimable qu’avec cet homme, Shayan, qui devint son garde du corps et son esclave Neith, en plus de son mari.
À 25 ans, elle apprit être enceinte. Au début paniquée, la joie que cela provoqua chez son mari qui n’avait pas encore d’enfant la contamina. Ensemble, ils commencèrent par attendre le nouveau venu avec impatience. Mais le destin en décida autrement. Ajlan contracta une mauvaise toux qui devint plus sérieuse, jusqu’à le rendre fiévreux avant de le refroidir à jamais. Après quelques jours de dévastation, Sirÿa ordonna qu’on brûle son corps. Avec autant de chose à raconter, son ulwazi devait être le plus important du marché. Elle fut apaisée pour une journée.
Ce délai dépassé, le sort s’acharna sur elle. Elle perdit son enfant et était réveillée dans la nuit par des cris semblables à ceux que pouvait pousser Ajlan à la fin de sa vie. Le sentiment d’être suivie ne la lâchait plus. On l’entendait régulièrement le soir, parler dans sa chambre à voix haute, s’emportant parfois, même lorsque Neith était sorti de la pièce depuis plusieurs heures. Elle ne supportait plus que Shayan s’éloigne d’elle, et ce même lorsqu’elle dormait.
Un beau matin, elle jaillit de sa chambre décidée à partir à la découverte du monde. Si elle devait mourir elle aussi, ça ne serait pas avant d’avoir récolté un maximum d’Ulwazi. Son âme ne resterait pas piégée avec celle de son défunt époux.
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