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- Forum RPG mêlant fantasy et science fiction.

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    Haider Aubriant
    Haider Aubriant
    - Fidèle -
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    Jeu 26 Jan - 21:18

    Je flippe. Je flippe vraiment parce qu’on n’est pas formés pour ça, je ne suis ni prêt ni serein. Le gars qui nous a annoncé ça est essoufflé, il a couru comme un fou pour nous prévenir en personne. Je reste debout, pantois, mais Ryan me bouscule en passant un peu trop près. Il a l’air énervé, peut-être même excité. Il parle fort, d’un ton ferme.

    - Allez chercher les armes ! Maintenant ! Ça risque de partir en vrille et hors de question d’y passer après tout ce qu’on a traversé.

    Je me frotte le visage énergiquement à l’aide des deux mains pour me réveiller et me mettre les idées en place. Sortir les armes si vite, ça ressemble bien à Ryan. Moi, je pense à la population. J’essaie de prendre un ton aussi sûr et autoritaire que mon collaborateur.

    - Envoyez un message d’alerte à tous les Snotra connectés et débrouillez-vous pour que les autres l’entendent aussi. On rassemble la population dans le campement jusqu’à nouvel ordre. Les gardes restent au mur et nous tiennent au courant.

    Le reste de l’équipage présent s’exécute. Ryan sort en courant du vaisseau et je le suis. On se dirige vers le poste d’où les autochtones ont été vus. J’emprunte des jumelles et observe à travers. Ça ne sent pas bon. Je ne suis pas expert en civilisations étrangères, mais ça ne ressemble en rien à une visite diplomatique. Y’a des rangs, des armes. Pas forcément en formation d’attaque, mais ça reste impressionnant. Derrière nous, des pistolets et des fusils sont distribuées à ceux sachant s’en servir. Des chuchotements parcourent l’assemblée et ça s’agite. Si tout le monde se met à paniquer maintenant, ça va devenir compliqué. Faut les calmer et je n'ai pas confiance en Ryan pour le faire. Alors je me retourne, je fais signe de se taire et je commence.

    -Oui, un groupement d’autochtones est en approche. Ils sont plusieurs centaines. Ceux qui ont des armes, interdiction de vous en servir avant les ordres. Interdiction de les braquer sur les arrivants également ! Le but, c'est de pouvoir se défendre si besoin, mais avant tout, on privilégie la diplomatie !

    Ryan grogne mais n’ose pas me contredire. Bien. Il faut improviser, on n’a pas tellement le temps de débattre maintenant.
    Event #2


    Multi-visages
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    - Métamorphe -
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    Jeu 26 Jan - 21:21

    Xénophobe


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    Falk Duniev
    Chef de Colonne


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    Septième jour de voyage. Nous n’avons croisé personne hier, pas le moindre chevrier qui aurait pu nous confirmer que nous sommes sur la bonne route. Nous avons continué dans la direction indiquée par ce pêcheur, il y a deux jours, mais difficile de rester confiant quand on a s’approche dangereusement de la forêt Haï. Mes hommes ne disent encore trop rien mais il vaut mieux que nous trouvions quelque chose, et vite.

    Enfin, mes prières sont entendues. Un éclaireur revient vers moi en courant, les yeux écarquillés. Quand il m’explique ce qu’il a vu, il semble ne pas y croire lui-même. Il y a bien quelque chose, là-bas. Et ça pourrait bien être tombé du ciel, c’est même sûr, c’est impossible que ça vienne d’ailleurs, personne n’a pu faire ça. Un monstre de métal éclatant, absolument gigantesque. Grand comme une montagne, au moins. Et à côté, des milliers d’hommes, qui s’agitent autour et même y entrent et en sortent comme si de rien n’était.

    Leur nombre ?

    Difficile à dire, certains se cachent peut-être dans la montagne de métal, mais au moins cent fois plus nombreux que nous. Ou peut-être même mille fois.

    Qui sont ces hommes ?

    Il ne s’est pas approché assez pour voir si c’était des Nakhti, des Naidiens ou même ces sorcières de Qiang. Mais de loin, ils ne ressemblaient à aucun peuple qu’il ait jamais vu, et il avait voyagé, je pouvais le croire.

    Du regard, je lui fais comprendre que je n’apprécie guère ce genre de remarques familières. Il se redresse et s’excuse platement. Il sue à grosses gouttes et plus je l’observe, plus je suis persuadé que ce qu’il a vu le retourne vraiment. Il exagère sans doute mais à quel point ? À quoi allons-nous faire face ? Moi qui m’attendais à devoir simplement tourner en rond dans la campagne puis rassurer les populations locales, je ne sais pas si je préfère ce scénario ou le redoute.

    Je fais faire une pause, le temps que chaque homme se prépare à une éventuelle escarmouche, puis nous nous remettons fièrement en marche. Je ne tiens pas à avoir recours à la force, surtout si ces hommes sont vraiment aussi nombreux que l’éclaireur le prétend, mais j’ai été envoyé ici pour savoir ce qui se passait et si jamais ce doit être ma dernière mission, je suis bien déterminé à vendre chèrement ma peau.




    Seena Cahill
    Seena Cahill
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    Mer 1 Fév - 19:53

    Oh mon dieu... OH MON DIEUIl y avait de l’agitation, oui, mais Seena ne se préoccupait pas constamment de ce qui se passait autours d’elle. A la place, l’ethnologue était bien trop occupée à bosser sur des archives concernant la méthode à suivre pour étudier une population de l’intérieur. La question ne s’était jamais posée avant la rencontre avec Sety. Maintenant, Seena savait qu’un jour, elle irait au-delà de la forêt voir un peu comment ces gens-là vivent. D’ailleurs, tous les documents ne donnaient qu’une ligne générale, vague, pas vraiment de règle précises à appliquées à la lettre. Grosso modo, il fallait y aller, se fondre dans la masse en participant tout en observant, refuser quand on ne se sent pas capable de faire ce qu’ils demandent et absolument tout noter. Puis rentrer quand on devient fou. Si ça pouvait sembler peu motivant pour certains, Seena sentait l’envie d’aventure dévorer ses organes.

    Nouveau message.

    Hm ? Le message clignota, chevauchant l’écran et rendant impossible la lecture du document. Mais ce qui poussait la jeune fille à faire des gros yeux, c’était son contenu. C’était un exercice ou la réalité ? Soudain, elle se rendit compte que tout le monde court autours d’elle et elle se précipita dehors, en direction du mur. Une petite foule c’était déjà agglutinée, des gardes distribuaient des armes. La scientifique se glissa entre les terrans pour arriver devant et tendit les bras pour attraper un fusil. Loupé. Elle avait été reconnue par un ami de sa sœur qui, d’un regard, lui fit clairement comprendre qu’elle ne toucherait pas une arme de si tôt. Elle ne rejoignit pas les autres civils dans le vaisseau pour autant. Avec un visage d’enfant boudeur, elle se recula d’un pas mais resta au milieu de la milice improvisé. Son cœur battait vite, très vite. Elle espérait qu’ils ne viennent pas chercher la guerre, mais vu leur niveau technologique, Seena ne doutait pas de l’issus du combat.
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    Mei Kaïri
    Mei Kaïri
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    Ven 3 Fév - 19:15


           


        Voilà quelques jours que Mei marchait dans la forêt. Elle avait repris la traque en suivant la direction de Sety et de l'inconnue. Elle s'approchait de la fin de la forêt, ou au moins d'une trouée, quand elle entendit de nombreux sons, ce qui par réflexe la fit se cacher derrière un arbre. Elle écouta un peu, mais elle reconnaissait ce bruit. Le bruit d'armures Ivriannes dont les pièces s'entrechoquent, et de la marche organisée des soldats... Elle replongea dans ses souvenirs l'espace d'un instant.

        Mei était cachée derrière le talus, avec ses compagnes guerrières, toutes étaient prêtes à la charge. Si l'on suivait le plan comme prévu, les lignes ennemies seraient faciles à percer, leur organisation les perdraient. Il fallait qu'ils approchent encore un peu afin que toutes les guerrières se lancent à la charge. Des traits de balistes filaient dans l'air et s'écrasait en arrière en projetant de la terre. L'officiere évaluait la distance au bruit de leur armures et de leur marche, ce bruit qui emplissait le flan de la colline alors qu'ils avançaient. Il fallait qu'ils approchent encore un peu... encore un peu... encore un peu... "NASHI !" Le signal de l'officiere.Toutes les guerrières s'élancèrent à l'assaut en même temps. Mei fonçait tête baissée, comme on lui avait appris pour éviter en parties les flèches et les carreaux. Certaines de ses sœurs tombaient autour d'elle d'un trait mortel, mais cela ne faisait que renforcer sa rage de vaincre. Elle releva brusquement la tête pour évaluer la distance avec l'envahisseur, qui se cachait derrière des pavois entre lesquels émergeaient une forêt de lances. A peu près 100 mèt... Elle le voyait cet éclat brillant. Il s'approchait a une vitesse vertigineuse, mais le temps semblait comme suspendu. Il n'arrivait pas droit vers sa tête mais un peu en biais. Elle n'avait pas le temps de se décaler suffisamment pour l'éviter mais elle tourna légèrement la tête, elle voulait sauver son œil. La pointe de métal déchira sa peau, mais ne pénétra pas trop en profondeur, entaillât légèrement l'arcade sourcilière, passa juste devant son œil, à quelques millimètres à peine, et entailla sa joue également. En cet instant, elle sentait chaque déchirement de sa peau, et sa rage augmentait à chaque fois. Elle fini par arrêter de déchirer sa peau et continua son chemin par dessus son épaule. C'est une bête enragée que durent affronter les soldats Ivrians ce jour là. De son sabre elle tranchait les hampes des lances, brisait les boucliers, transperçait les armures et les hommes qui étaient dedans. Plus la bataille avançait, plus un voile rouge masquait la moitié de sa vision, plus le sang s'écoulait sur son visage, elle n'y faisait pas attention sur l'instant mais elle se souvint plus tard du visage d'un homme déformé par la peur alors qu'elle fonçait sur lui, ivre de rage, le visage balafré et sanguinolent qui laissait légèrement voir l'os du crâne. Ce combat se termina peu de temps après, les Ivrians battant en retraite. Elle fut soignée mais gardait dans sa peau cette douleur, cette rage, qui lui inspirait l'inimitié envers les Ivrians.

           Ils était à au moins 500 mètres, mais ne s'approchaient pas. En fait ils allaient dans la même direction qu'elle. Mei jeta un œil. Il ne surveillaient pas vraiment latéralement mais l'avant-garde semblait tendue. Elle se faufila discrètement entre les arbres pour aller sur vers la trouée. L'inconnue devait vivre par ici. Ce qu'elle vit alors la stupéfia : une montagne de métal. Un agrégat de métal gigantesque mais pas de métal brut, comme on en trouve dans la nature. Non, du métal travaillé, façonné, lisse. Qu'est-ce que cela pouvait bien être ? Qui avait construit ça ? Pourquoi ? Que faisaient les Ivrians ici ? Était-ce leur création ?

           En dépit de toutes ces questions, Mei garda sa concentration et se rapprocha discrètement du monstre métallique. En s'approchant elle vit que cette chose était pliée sur le bas et cassée en deux comme si elle était tombée du ciel. Elle vit un grand attroupement de gens habillés bizarrement au loin sur le bord de la monstruosité. Elle trouva un coin pour se cacher et observer puis se retourna pour voir ou en était la colonne Ivriane. Elle avançait vers l'attroupement, mais les hommes ne semblaient pas rassurés et les armes n'était pas au clair, ils semblaient vouloir privilégier la diplomatie puisqu'apparemment eux non plus ne savaient pas ce qu’était cette chose. Mei choisit donc de se cacher tout en les suivant pour avoir son mot a dire si négociation il y a lorsque cette colonne arrivera près du peuple habillé bizarrement.

           


       


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    Jeu 9 Fév - 16:19

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    Falk Duniev
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    Un défilé. Je hais les défilés. Ce sont des endroits parfaits pour y tendre un piège. Pourtant, tous mes éclaireurs me l’affirment : ce passage est le seul que nous pouvons emprunter facilement. Sauf si nous décidons de pousser jusqu’à la forêt Haï : là, le relief…

    Une fois encore, mon regard noir suffit à faire taire l’idiot qui a osé suggérer une telle bêtise. S’aventurer dans la forêt maudite est inenvisageable. Tout comme l’idée de séparer mes troupes. Des groupes plus réduits pourraient passer par de petits sentiers mais seraient beaucoup trop vulnérables. Alors ce sera le défilé. Mais hors de question de s’y engouffrer à l’aveugle. Je disperse une fois de plus mes éclaireurs, qu’ils s’assurent que personne n’est posté sur les hauteurs.

    Le temps qu’ils reviennent, j’entends mes hommes piaffer derrière moi. Ces ignorants sont plus impatients que des destriers, et comme je le ferais pour des chevaux, j’affermis ma prise. Je rabroue quelques soldats à l’équipement mal entretenu, impose le silence aux bavards, fais resserrer des rangs qui se relâchent. Ça les occupe un instant et les remets dans le bain. Beaucoup trop d’entre eux croient que la fin de la guerre signifie la fin des dangers. Tous des idiots.

    Enfin, les éclaireurs reviennent, et m’apprennent que nous avons affaire à d’autres idiots : à peine trois hommes postés sur une corniche, à priori sans d’autres armes que des bâtons de bois et de métal. Autant dire qu’ils ne représentent pas de danger.

    Je profite de cette erreur stratégique pour occuper le terrain : je déploie mes archers sur les hauteurs du défilé. Je fais passer les hallebardiers en première ligne, et nous nous engageons prudemment. J’ai laissé la cavalerie à l’arrière mais moi, je me place juste derrière les premières lignes. Je ne peux pas mener mes hommes sans savoir à quoi ils font face.

    Nous avançons doucement. Les hommes ont enfin compris la gravité de la situation, ils marchent en silence et en tendant l’oreille. Mais pas le moindre danger en vue. Jusqu’à ce que nous arrivions au bout du passage. Là, nous tombons face à face avec la scène la plus étrange que j’ai jamais vue. Et ce qui est étrange ne me dit jamais rien qui vaille.





    Haider Aubriant
    Haider Aubriant
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    Jeu 23 Fév - 22:48

    Je reste silencieux. La situation devient préoccupante. Ryan s’agite et grogne des choses que je ne cherche pas à écouter. Il ronge son frein, mais je suis sûr que bientôt il va donner des ordres et courir de partout. Je crois que certains gardes ont peur. Ils ont toutes les raisons de l'être. Régulièrement, ils portent leurs jumelles à leurs yeux et vérifient l'état d'avancement de l'armée. Et derrière, les civiles perdent patience également. Parfois, y'en a un qui élève la voix pour demander ce qui se passe, ce qu'on doit faire. Je leur fais signe de la main d'attendre encore un peu, parce que moi non plus je ne sais pas. Mon visage reste tourné vers l'extérieur du campement, tant pour observer l'avancement ennemi que pour cacher mon inquiétude aux autres.
    Ryan jure un peu plus fort et s'approche de mon oreille.
    - On peut pas juste attendre, Haider. On ne peut pas non plus les massacrer dès qu’ils arrivent. Trouve une idée.

    C’est à moi d’avoir un plan parce que la subtilité et la diplomatie ne sont pas de son domaine. Je fais oui du menton. Mes neurones se mettent au travail, mais il n’y a pas trente-six solutions. À mon tour, je me penche vers Ryan pour lui expliquer ce que j’ai en tête. Il n’est pas méga enthousiasme mais c’est toujours le cas lorsque les armes sont hors-jeux. Sans tenir compte de sa réaction, je me retourne et je donne l’ordre aux civils de reculer un peu pour ouvrir un passage en direction des portes. Je scrute les visages dans la foule. Je repère un grand gaillard dépassant de la masse, un expert en communication non verbale. Je lui fais signe d’approcher. Ryan demande (ou ordonne, vu son ton) à une jeune femme à nous rejoindre aussi. Il m’indique qu’elle est ethnologue. Bien. Plus que le dernier.

    - Est-ce qu’il y a un linguiste parmi vous ?
    - Ils se sont réfugiés dans le vaisseau, comme vous l’avez demandé

    Ryan se retourne vers un garde et lui ordonne de nous en ramener un. Ce dernier s’éloigne en trottant alors que je reviens vers les deux xénologues désignés.

    - On s’avance en première ligne, les mains en l’air. Parlez peu, le moins possible et de préférence à moi. Notre but premier est de dialoguer avec eux. Prévenez-moi dès qu’ils semblent offensés ou… je ne sais pas. Dès que vous pensez dire un truc utile.

    Alors qu’un linguiste nous rejoint, Ryan donne l’ordre d’ouvrir les portes du campement et, les cinq en ligne, on sort pour attendre nos visiteurs.
    Event #2


    Seena Cahill
    Seena Cahill
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    Mer 1 Mar - 19:22

    Oh mon dieu... OH MON DIEU
    Toujours cachés parmi ses semblables, Seena scrutait les réactions des gardes et des deux dirigeants. Ils avaient peur, étaient tendus, mais qui ne l'était pas ? La jeune femme ne tenait pas en place, changeant de pieds d'appui et se grattant de façon mécanique le creux de son coude. Elle sursautait à chaque fois qu'un civil prenait la parole pour héler Haider ou Ryan. Ces derniers ne se montraient guère loquace, communiquant entre eux et à voix basses. Seena commençait à penser que ça ne présageait rien de bon.

    Haider se redressa, s'avança vers la foule et ordonna à tous de se reculer et de laisser les portes accessibles. Les hommes et femmes s'exécutèrent d'un bloc. Le cœur de Seena recommençait à s'emballer. Ils allaient rentrer ou eux allaient sortir. Haider désigna un de ses collègues xénologue et lui demanda de s'approcher. Putain, ils constituent une équipe. Elle voulait en être, plus que tout, elle voulait en être. La jeune femme se mit sur la pointe des pieds et priait pour que le regard de Ryan s'arrête sur elle. Elle se décala de plusieurs pas, sortant de l'ombre de personnes plus grandes. Bingo. Le militaire avait bloqué sur elle. Ses sourcils se froncèrent, sûrement n'était-t-il pas sûr de la reconnaître. Après tout, Seena n'avait été confronté à lui que quelques fois, lorsqu'elle avait dû expliquer ses projets de recherche peu de temps après le crash, afin d'organiser les xénologues et articuler leurs études.

    « Viens par là »

    Un s'il-te-plaît aurait pu lui brûler la bouche. De toute manière, l'ethnologue était bien trop heureuse pour s'offenser pour un rien. Un immense sourire aux lèvres, comme un enfant à Noël, elle se fraya un passage jusqu'au bord du mur.

    « On s’avance en première ligne, les mains en l’air. Parlez peu, le moins possible et de préférence à moi. Notre but premier est de dialoguer avec eux. Prévenez-moi dès qu’ils semblent offensés ou… je ne sais pas. Dès que vous pensez dire un truc utile. »

    Seena se mordit la lèvre mais acquiesça. Une idée lui venait en tête : si son SNOTRA réagissait à la langue des étrangers, ses mensonges seraient découverts. Bon, ça pourrait passer inaperçu dans le moment. Quoi que. L'ethnologue doutait que la conversation serait du même ordre que celle qu'elle avait entretenu avec Sety, le vocabulaire acquis par son SNOTRA, déconnecté du serveur central, n'aiderait de toute manière pas à faire avancer le dialogue.

    Pour autant, elle suivit les autres hommes sans rien dire, passant les portes avec une immense appréhension. Dès qu'elle put les voir, elle dû se retenir de fuir. Ils étaient nombreux. Moins qu'eux, certes, mais bien plus organisés. A premiers vu, rien ne lui permettait d'infirmer ou confirmer qu'il s'agissait du même peuple que sa guide. Alors que Ryan, Haider et les deux xénologues se plaçaient en ligne, Seena, consciente qu'une femme sur un pied d’égalité avec les hommes pouvait être offensante dans certaines cultures, resta un pas derrière eux. De longues secondes s'écoulèrent. En entendant que leur souffle respectif, trahissant leur peur et/ou leur impatience. L'ambivalence entre ces sentiments leur prenait les tripes et leur faisait tourner la tête.

    Seena s'approcha d'Haider (supposant qu'il était, des deux dirigeants, le plus à même de comprendre) :

    « Je pense que nous ne devrions garder qu'un seul Snotra, si cette technologie leur est inconnue, il serait plus judicieux de ne pas l'étaler de la sorte, ou de créer une cacophonie de voix robotiques... »

    Et puis, booon, ça l'arrangerait grandement de ne pas laisser son bracelet en placer une.
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    Anonymous
    Invité
    Invité
    Mer 19 Avr - 16:07

    Les nouvelles allaient vite dans l'empire, très vite. Durant son voyage à hinide, Sety avait été témoin d'une scène sur la place publique. Entre un crieur qui annonçait le départ d'une colonne armée vers le sud et un agitateur qui avait rebondit sur les questions que cela soulevait. Alors certes, le jeune corbeau avait trouvée ses propres conclusions. Elles semblaient bien plus pertinente, pour elle du moins, que toutes les spéculations faites par le reste de la population. Pour Sety, qui était aller au sud, la colonne ne pouvait que chercher le monstre de métal si haut et si étrange. Le monstre de métal si étrange qu'elle n'avait pas de mots pour le décrire.

    La brève visite faite avec Seena avait laissé la curiosité de la pauvre Sety sur sa fin. Depuis plusieurs temps déjà, elle pensait retourner là bas. Mais elle ne voulait pas y aller comme une voleuse, elle voulait y aller comme une marchande.

    La première chose qu'elle fit une fois à revenue à Cairne, ce fut d'attraper Acier et d'ordonner la création d'un stock d'échantillons. Ces gens auraient besoin de belles armes efficaces et Sety serait prête à les céder à bon prix en échange de leurs propres créations. Ce fut dans un état d'esprit proche de l'exitation, si tant est que le corbeau peut se montrer exciter, qu'elle attendit le passage de la colonne. Quand elle passerait, Brod'Steel rejoindrait les nombreux rapaces qui voulaient profiter de clients assurés et de la protection qu'une telle force armée fournirait.

    La route fut simple à défaut d'être reposante, les officiers de la colonne se montraient très strict et interdisait que les suiveurs s'approche trop. Du coup, les gens se battaient pour la meilleure place. Les plus acharnés étant les prostitués et les vendeurs de nourriture, car leurs produits étaient très demandés par les soldats. Sety, en voyant ça, avait presque la nausée tellement c'était peu élégant.

    Finalement, après un long voyage, de nombreuses disputes avec Garus et plusieurs affaires de vols ils arrivèrent à destination. Les suiveurs avaient établie un camps à bonne distance de celui de l'armée, mais on ne pouvait pas louper le départ de la colonne. Tout comme on ne pouvait pas louper l'amat de métal géant qui occupait une partie de l'horizon ! Même si Sety l'avait déjà vu, elle ne comprenait pas encore ce que c'était et son air était le même que celui des autres, "effaré". Sèchement, elle avait confié la garde de ses affaires à Garus. Pour seul bagage, elle prit un petit sac contenant l'emballage de la nourriture de Seena et deux épées et deux dagues et quelques vivres. Pourquoi tant d'armes ? Elle comptait bien essayer de les échanger !

    Le petit corbeau fit un grand détour, son but était d'approcher le plus discrètement les remparts de métal et de retrouver l'endroit par lequel Seena et elle étaient passées. Avec une colonne à leur porte, les hommes seraient en alerte mais toute leur attention serait certainement portée sur autre chose qu'une petite ivrianne. Quand elle arriva au mur, elle se fit aussi discrète que possible et se mit à chercher l'endroit où elle était passée quelques semaines plus tôt.

    ***


    Après quelques minutes d'efforts, elle parvint finalement à trouver l'ouverture tant convoitée et entra dans l'enceinte. Tout était étrangement calme, un calme presque surréaliste. Le petit corbeau fit quelques pas et se demanda un instant si elle devait chercher Seena ou si elle pouvait explorer un peu. Ce ne serait pas raisonnable de vadrouiller. Mais de toute façon, Sety se dit qu'elle risquait de se perdre dans le bâtiment alors autant en profiter et rester à l'air libre ? Logique imparable.

    Hélas pour elle, à peine l'ivrianne eut le temps de faire quelques pas que des bruits de marche se firent entendre et une grande femme apparut au détour d'un obstacle. Elle portait un genre de chemise blanche et un pantalon en grosse toile. Son bras portait l’habitacle de l’esprit comme pour Seena et elle portait un étrange objet en métal à la cuisse.

    Une arme ? Probablement vu comment la fille semblait «militaire ». Sety se figea comme un lapin devant l’arc d’un chasseur. Lentement, le petit corbeau leva les mains et dit dans la langue de Seena :

    f]]- Bonjoureuh.[/b]

    La Femme eut l’air profondément surprise, puis inquiète puis finalement, son visage devint méchant et elle se mit à parler très fort en sortant son objet de métal, celui qui était sur sa cuisse. Elle le pointait sur elle en parlant très fort. Sety ne bougeait pas d’un pouce, timidement, elle dit :

    - Seenaeuh Cahill ? Ami moi.

    Ces mots étaient les quelques un qu’elle avait réussi à retenir lorsque l’esprit du bras parlait. Mais ce nom ne semblait pas lui parler car l’attitude de la femme ne changea pas d’un pouce. Au contraire, elle saisit Sety parle bras et la traina presque de force. Le petit objet de métal plaqué contre la gorge de la pauvre Ivrianne. Bon grès mal grès, au moins elle avait établi le contact avec le peuple de Seena et elle avait encore ses armes. Le corbeau ne se débâtie donc pas et se contenta d’un sourire sardonique en se faisant entrainer.

    La femme la conduisit vers la porte principale du camp… là où la colonne devait probablement être. En espérant juste que l’ivrianne ne soit pas simplement mise dehors ! Ce fut donc avec soulagement que Sety vit la femme héler un groupe de personnes… où apparaissait la petite tête de Seena. Toute contente, le corbeau sourit et se laissa aller à héler Seena comme une enfant.

    - Bonjour Seena !



    Mei Kaïri
    Mei Kaïri
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    Mer 3 Mai - 21:24


           

    Les choses bougeaient. La colonne était maintenant a une bordée de flèche du peuple bizarre, et chez celui-ci, tout le monde semblait attendre, seules subsistaient de petites conversations, jusqu’à de brèves paroles auquel la Qiang ne comprenait bien sûr rien puisqu'ils parlaient dans leur langue aux sonorités étranges. Le ton était assez plat et les sons parfois cassants.* Ils avaient formé une délégation et allaient avancer vers la colonne d'Ivrians. C'était l'occasion de sortir de sa cachette. Mei était ici la seule représentante de son peuple, et elle n'allait pas laisser les Ivrians seuls parlementer avec ces étrangers. Elle secoua sa tenue de guerrière Qiang pour enlever la poussière et la terre, l'ajusta correctement et vérifia que son sabre tombe bien sur sa hanche. Pour une première rencontre avec des étrangers, elle devait être présentable. Les portes du camp des étrangers étaient à présent ouvertes et la colonne Ivriane s'était en conséquence stoppée, tous les hommes au repos mais encore sur leur garde et effrayés. Mei comptait bien contraster avec ces lâches.

           Elle sorti de son point d'observation d'un air fier et se dirigea vers le milieu du no man's land tacite qui s'était établi, afin d'intercepter les deux délégations. Cinq personnes en ligne s'avançaient depuis le camp du peuple au monstre de métal, mains en évidence pour signifier leur pacifisme. Mei ne voyait aucune arme qu'elle puisse identifier. C'est alors qu'elle l'aperçue : Sety Maelkran. Non pas du côté des Ivrians comme on pouvait le supposer de prime abord, mais dans les rangs du peuple au monstre de métal, enfin elle ne semblait pas être des plus bienvenue mais des hommes l'emmenait vers la petite délégation en pointant vers elle des objets noirs un peu plus grands qu'une main et qui ne semblaient pourtant pas tranchants. Une prise d'otage ? Peut-être cette lâche d'Ivriane avait-elle fuit contre son gré ? Mei verrait de toute façon cela après avec elle, vu que les Ivrians allaient parlementer Sety ne resterait pas avec les étrangers.

           De l'autre côté, des cavaliers Ivrians semblaient se concerter pour savoir qui irait en délégation. Mei croisa les bras et bomba le torse pour paraître fière tout en analysant la situation. Déjà elle gardait ses armes. C'était coutume chez les Qiang et de toute façon le fait que ces gens tiennent Sety en respect avec leurs objets noirs laissait à penser que c'était probablement dangereux, peut-être une arme étrangère inconnue, et sachant qu'ils avaient peut-être pris Sety en otage il valait mieux ne pas rester désarmée. Les Ivrians n'avait pas l'air d'avoir remarqué leur ressortissante pour le moment, et allaient visiblement envoyer leur délégation sous peu.


           * Note de l'auteur : En prenant en compte que la langue en question est du français
       


    Anonymous
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    Dim 7 Mai - 22:33

    A l'aventure compagnon...D'un geste assuré, Nayabi trancha une touffe d'herbes à ichgan avec sa serpe. Qui aurait cru qu'elle en trouverai autant sur cette plage ? D'un air absent, elle observa les alentours autour d'elle en repensant aux paroles de son oncle. "Rends-moi service ma petite Nana, et va faire un tour sur la plage. La région est abondante et peu explorée, nous allons pouvoir remplir nos réserves ! Je t'accompagnerai bien, mais je dois surveiller Kiki et la charrette" La jeune fille poussa un long soupir d'exaspération.

    Qu'est-ce qui était le pire ? L'habitude de son oncle à donner des surnoms ridicules à tout son entourage ou le fait qu'il la prenne encore pour une enfant ? Tous les hommes qui suivaient l'armée ivriane n'étaient pas des saints et beaucoup avaient des vues sur la jeune fille. Maintenant que toute la troupe avait fait halte, ils ne manqueraient pas de lui tourner autour. Heureusement, chacun était occupé à préparer le camp en attendant la suite des évènements, et Nayabi en avait profité pour filer discrètement vers cette plage isolée.

    Petit à petit, sa sacoche se remplissait d'herbes à ichgan, de pointes de barbuze, de moussétoile, et même de lys azuré. Ce dernier ne se trouvant pas partout, Nayabi entreprit d'en récolter d'avantage. Alors qu'elle gravissait la falaise, elle se rendit compte qu'elle arpentait en réalité un chemin menant au sommet de la falaise. Poussée par la curiosité, elle délaissa sa collecte et poursuivit son ascension. Arrivée au sommet, la jeune fille resta interdite et totalement subjuguée devant le spectacle qui s'offrait à elle...

    "Mais qu'est-ce que... !"

    Nayabi osa à peine murmurer sa surprise. De nombreuses rumeurs avaient circulé tout au long du voyage, mais aucune ne s'approchait de la réalité. Cette chose était si impressionnante ! C'était bien au delà de tout ce qu'elle avait pu imaginer... La jeune fille mit quelques instants à retrouver ses esprits et se donna une petite claque vivifiante sur chacune de ses joues.

    "Allez ma belle, c'est l'occasion de vivre cette folle aventure dont tu rêvais étant petite !"

    Elle inspira profondément avant de se mettre en marche vers l'immense vaisseau. Son pas d'abord hésitant repris de sa légèreté naturelle au fur et à mesure qu'elle approchait. Son regard ne quitta pas une seule fois le vaisseau et elle remarqua à peine qu'elle entrait dans le campement des terrans. Ou plutôt, son attention était littéralement absorbée par la masse de métal et les murs d'enceinte du camps n'étaient rien en comparaison. De ce côté-ci, il n'y avait personne... ou presque. Des bruits de conversations et d'autres sons étranges attirèrent son attention. Elle prit alors conscience des tentes et des bâtiments autour d'elle. Sa curiosité la tiraillait, devait-elle visiter ces étranges constructions ou se diriger vers ces bruits et plus probablement les habitants des lieux ? La réponse à cette question arriva d'elle-même quand Nayabi passa devant une tente au moment où un homme en sortit. Elle ne le remarqua pas tout de suite et le percuta doucement.

    "Oh, pardon ! Je ne vous avais pas vu", s'excusa-t-elle en souriant poliment tout en inclinant son buste vers l'avant à la manière qiang.

    L'homme lui adressa quelques mots dans une langue qu'elle ne connaissait pas avant de prendre un air surpris. Il lui posa une question à en juger par son intonation, mais Nayabi ne le comprit pas d'avantage. Il la dévisageait avec un air suspicieux et légèrement inquiet. Nayabi portait une tunique sombre à manches longues brodée de motifs colorés par dessus un pantalon bouffant avec des bottes hautes de voyage. L'homme portait des vêtements sans fioriture mais de bonne facture et dans un style plutôt militaire. Tous les deux s'observaient en silence, mais Nayabi décida de prendre la parole.

    "Salutations. Je m'appelle Nayabi Seikon, fille d'Akemi Seikon. Enchantée de faire votre connaissance."

    La jeune fille parla du voix calme et douce avant de ponctuer sa présentation d'une petite courbette accompagnée d'un sourire chaleureux. L'homme sembla un peu gêné et se mit à scruter autour de lui comme si quelqu'un pouvait sortir d'un bâtiment ou d'une tente. Mais, personne ne vint. Il marmonnait quelque chose et semblait particulièrement nerveux. Nayabi voulut faire un pas vers lui avec des gestes se voulant rassurant, mais il lui jeta alors un regard très dur qui la figea sur place. L'homme lui posa à nouveaux plusieurs questions, mais l'absence de réaction de son interlocutrice était la preuve flagrante qu'il n'en tirerait rien.

    L'homme laissa échapper un profond soupir et regarda avec attention les environs une dernière fois. Nayabi se demandait si elle devait lui expliquer la raison de sa présence ici en lui montrant les plantes qu'elle avait récolté, mais elle se rapela de la présence de la serpe dans son sac. Elle prit alors conscience de la situation dans laquelle elle se trouvait : elle était rentrée dans une sorte de camp par ce qui semblait être une entrée secondaire non gardée et elle avait une arme potentielle sur elle... oups. Et c'était bien sûr sans compter une petite dague de défense dissimulée dans une de ses bottes en cas de mauvaise rencontre... Gloups !

    Quand l'homme se concentra à nouveau sur elle, la jeune fille sursauta. S'il se mettait en tête de la fouiller les choses pourraient devenir très compliquées, mais au lieu de ça, il l'entraina vers ce qui semblait la source des voix qu'on pouvait percevoir. Il sortit également un étrange objet métallique qu'il appuya contre le dos de Nayabi pendant qu'il l'entrainait sans douceur. A l'approche de l'autre entrée du campement, Nayabi pu voir une foule d'occupants parmi lesquels une jeune femme a priori ivriane. Elle remarqua également un petit groupe qui s'avançait vers l'armée ivriane. Elle arrivait à un moment particulièrement "croustillant" de l'histoire !
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    Edité par Luneriane


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    Au moins, ils ne paraissent pas plus préparés que nous à cette rencontre. On sent une fébrilité, ça hésite, ça discute devant les portes ouvertes. Et finalement, seule une petite délégation se détache pour venir à notre rencontre.

    Ils sont autant pris au dépourvu que nous, voir plus : voilà une petite consolation. La menace d’un piège s’éloigne mais il ne faut pas trop se détendre. La montagne de métal les surplombe de toute sa hauteur. Elle pourrait en effet cacher des milliers et des milliers d’hommes. Difficile cependant d’évaluer exactement l’ampleur de la foule depuis le lieu où je me trouve. Je chuchote à une estafette de courir auprès des archers disposés en haut du défilé et de me ramener une estimation des forces ennemies. Le groupe qui s’approche est peu nombreux et paraît désarmé mais mieux vaut connaître leurs soutiens potentiels.

    En attendant, je regarde autour de moi à la recherche de personnes qui pourraient m’accompagner. Je désigne mon premier lieutenant : il a passé plusieurs années en captivité chez les Qiang, il maîtrise leur langue. Je cherche des soldats parlant les langues nakthi et naidiennes : on fait venir un sergent hallebardier et un colonel des spadassins. Nos opposants ne ressemblent ni aux sorcières jaunes, ni aux bronzés du désert, ni à ces suderons colériques, mais ils viennent bien de quelque part.

    Accompagné de mes traducteurs et de mes quatre autres lieutenants, je m’avance enfin. Une fois sorti des rangs de l’infanterie, bien en vue, je mets pieds à terre et laisse les rênes de ma monture à un soldat, à qui je confie aussi mon ceinturon portant mon épée. Le reste de ma délégation fait de même. Nous ne sommes pas totalement stupides ni inconscients : nous avons tous, encore, de petites armes d’appoint dissimulés sous nos tuniques ou dans nos manches, mais ils n’ont pas à le savoir.

    Tandis que nous nous avançons, je peux observer d’un peu plus près les représentants qu’on nous envoie. Ils ne me plaisent pas : les deux personnes en première ligne sont des hommes bien plus jeunes que moi. Une femme, presque une adolescente dirait-on d’ici, les rejoint et chuchote quelque chose à l’un d’eux. Les hommes d’apparence plus solides et plus expérimentés restent en léger retrait et semblent ne pas en mener large. Où sont leurs dirigeants ? Pourquoi nous envoyer des gamins et des froussards ?

    Dans les minutes qui suivent, tout devient encore plus fou encore : mon premier lieutenant me souffle de regarder sur ma droite : une Qiang approche, seule et armée. Puis un autre homme pousse une exclamation et j’aperçois, derrière le petit groupe, une femme en amener une autre, la tenant en respect avec un petit objet de métal que je n'arrive pas à identifier. Puis le même manège, avec un homme tirant une jeune femme. Des otages ? Les deux prisonnières pourraient être des nôtres, vu leurs tenues, mais comment les ont-ils capturées ?

    - Nous venons à vous désarmés et honnêtes, crié-je d’une voix ferme mais ne trahissant qu’une faible part de la rage qui s’empare de moi. Pourquoi ces menaces ?

    Le sergent me demande dans un chuchotement s’il doit tout de suite traduire. Je lui fais signe que non. S’ils ne comprennent pas, nous aviserons. Pour l’entrée en matière, je préfère utiliser ma propre voix et ne pas en estomper l’effet en y ajoutant des échos.




    Haider Aubriant
    Haider Aubriant
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    J’entends bien ce que l’ethnologue me dit. Ce n’est pas dénué de sens bien qu’on puisse chipoter. Après tout, on a un gros vaisseau écrasé en arrière-plan, donc ils risquent d’être confus de toute façon s’ils sont à un stade antérieur au nôtre. C’est la certitude que j’ai, en les voyant se balader sur ce qui ressemble à des chevaux. Enfin bref, je ne discute pas, la scientifique sait certainement ce qu’elle dit.

    - Le linguiste garde son Snotra, les autres passez-les-moi.

    Je n’aime pas retirer le mien, je me sens nu. Nerveusement, je passe ma main sur mon poignet. Le linguiste n’a pas l’air confiant mais il ne dit rien. Une fois les machines récupérées, je me retourne pour les confier à un homme resté en retrait. C’est là que je vois deux de mes gars arriver avec ce qui semble être des autochtones. Merde. Je me fige l’espace d’une poignée de secondes. Ce sont deux femmes, très différentes l’une de l’autre. Je tente de réfléchir, mais je bloque. La seule théorie possible est que ce sont des espions et l'armée ne serait qu'une distraction, mais dans ce cas-là, j’ignore quelle est la bonne réaction à avoir pour désamorcer la situation. Ryan jure, il a dû les voir lui aussi. Alors qu’une des captives crie quelque chose que je ne comprends pas, Ryan attrape le bras de l’ethnologue. Au même moment, le chef de l’armée (du moins c’est ce qu’il semble être) s’adresse à nous d’un ton que j’interprète comme froid. Une délégation s’est approchée alors que je leur tournais le dos. Bien sûr, on ne comprend rien et le bracelet du linguiste ne nous est pas très utile. Ce dernier me fait d’ailleurs signe qu’il ne peut rien faire pour moi dans l’immédiat, mais il prend des notes. Alors que je me rapproche des autres, l’expert en communication non-verbale me chuchote que tout indique qu’il est en colère, mais rien ne pousse à croire qu’il va nous attaquer pour le moment. Il faut bien qu’on réponde, mais quoi ? Je suis distrait par mon homologue qui semble avoir du mal à se contenir. La situation le dépasse.

    - Seena, pourquoi diable cette femme connaît votre nom ?
    - Il n’a pas nécessairement prononcé le mot « Seena », votre cerveau cherche à retrouver des mots connus lorsqu’il entend une langue étrangère…
    - S’bon, me prend pas de haut toi. Et putain Haider, on dit quoi ? Le dialogue va être une partie de plaisir, hein !

    Ryan perd patience. Il s’agite un peu trop et me gêne dans mes réflexions. Il finit par lâcher le bras de l’ethnologue et jure dans sa barbe. Je continue de fixer leur chef d’armée et m’efforce de garder l’air sérieux et impassible.  


    - Libérez les deux, renvoyez-les dans leur armée
    - Vous êtes sûrs ? Ils étaient….
    - Vous vous pavanez devant eux avec des otages, vous pensez qu’ils vont le prendre comment ?! Libérez-les immédiatement

    Les gardes obéissent. Ils se montrent moins doux qu’ils ne le devraient, mais ils accompagnent les deux captifs à deux mètres de la délégation autochtone et les poussent un peu pour leur indiquer d’y aller. Quant à moi, je fais un pas en avant, les mains en l’air.

    - Je suis Haider Aubriant, général par intérim, délégation terrane du Vidar 87-04.

    Je marque une pause et je me maudis. J’ai été formaté plusieurs années durant pour me présenter de la sorte, mais ça doit être du charabia pour eux… Je tourne la tête vers l’expert en communication non-verbale et celui-ci m’indique silencieusement quoi faire. Je m’exécute. Je place ma main sur ma poitrine.

    - Haider Aubriant

    Puis je le salue. Je profite d’avoir le visage baissé pour soupirer et calmer mon rythme cardiaque, puis je me redresse et fais face à cet homme.
    Event #2


    Seena Cahill
    Seena Cahill
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    Sam 3 Juin - 14:44

    Oh mon dieu... OH MON DIEU
    Un petit sourire naquit sur la bouche de la jeune femme alors qu'elle détachait son bracelet. C'était toujours elle la plus maligne (spoiler : non). Elle confia son engin à Haider, comme demandé et se redressa. Ses yeux étaient irrésistiblement attirés par l'armée. Ça ne ressemblait à rien de connu pour les terrans. Bien sûr, elle avait vu des gravures, des croquis de l'ancienne terre. Mais ce n'était en rien comparable à la scène qui se déroulait devant elle. Elle tressaillait comme une enfant de neuf ans et demi. Seena était tellement excitée qu'elle ne remarqua pas ce qui se passa derrière elle jusqu'à ce qu'elle entende une voix familière crier son prénom... Hé merde. Pas besoin de tourner la tête pour savoir ce qui il s’agissait. L'ethnologue fit mine de rien, mais Ryan ne comptait pas laisser ça passer si facilement. Il attrapa avec poigne le bras de la demoiselle qui grimaça.

    «Seena, pourquoi diable cette femme connaît votre nom ?
    - Il n’a pas nécessairement prononcé le mot « Seena », votre cerveau cherche à retrouver des mots connus lorsqu’il entend une langue étrangère… »

    Et toc. Seena envoie un regard froid au général et récupère son bras. Elle ne remercia jamais assez le linguiste pour son aide précieuse, mais l'ethnologue espérait qu'il ne saurait jamais la vérité. Elle évita soigneusement le regard de Sety, préférant fixer la délégation adverse. Ils étaient grands, majestueux mais surtout bien humains. Elle observa les tenues, espérant pouvoir en retirer des informations. Ça ressemblait aux vêtements moyenâgeux vu dans les archives. Elle fut déçue de constater qu'il n'y avait pas de culte de la chevelure. Ce genre de traditions lui plaisaient tellement, elle rêvait de pouvoir les étudier.

    Sety et l'autre fille fit ramenée à l'armée et Seena put soupirer discrètement. C'était toujours ça de désamorcé. Ils avaient des rangs entier d'ennemis potentiels en face, pas de temps à perdre avec cette idiote blonde adepte du tape taupes... Le regard gris s'attarda sur l'armurière avant de revenir sur les soldats. Ce n'était que des hommes, la peau claire ou légèrement tannée par le soleil. Sety, malgré son sexe, se fondait dans la masse. Mais l'autre femme détonait un peu. Elle nota cette information dans un coin de sa tête et détourna le regard, attiré par un mouvement dans le coin de son champs de vision.

    Une femme était sortie du bois et s'approchait de la rencontre. Elle était grande, les cheveux blanc. C'était tout ce que Seena pouvait dire à cette distance. Les biologistes seraient certainement intéressés par la diversité des teintes de cheveux locales.

    «Il y a quelqu'un d'autre là-bas, Ryan »

    L'anthropologue s'était penché pour glisser ça à l'oreille du militaire, discrètement. Elle ignorait quoi faire de cette information alors elle préférait la glisser à l'un des dirigeants, histoire de ne pas être responsable si quelque chose arrivait.

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    Abriel Blayde
    Abriel Blayde
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    Dim 16 Juil - 23:21

    ft. Abriel Blayde

    EVENT 2

    「 Rencontre 」
    Depuis qu'on avait signalé l'approche de ce qui ressemblait très fortement à une armée d'autochtones, Abriel commençait à ressentir des émotions qu'il n'avait pas éprouvées depuis un très long moment.
    De la curiosité, d'abord. De l'excitation, aussi. Il se passait enfin quelque chose d'intéressant dans sa vie. Quel que puisse être le dénouement de cette inévitable rencontre entre les terrans arrivés avec le Vidar et ces gens qui vivent sur cette planète depuis des lustres, Abiel avait envie d'en être, d'y assister et même peut-être d'y participer.
    Déjà, avoir rencontré Seena était une aventure à part entière, la jeune femme haute en couleur aurait presque suffit à remplir plusieurs vies avec la sienne.
    Mais cette fois, c'était différent, et mille fois plus grandiose. Lui, le simple technicien, assistait à la rencontre entre deux peuples, entre deux mondes.
    Ok, ça le rendait même poète.

    Mais pour le moment, l'heure n'était pas vraiment à la gaudriole. De ce qu'Abriel pouvait voir depuis son perchoir un peu à l'écart dans le camp, la petite délégation conduite par Ryan et Haider. Ils étaient accompagnés par des gens spécialisés dans les langues et, parmi eux, encore cette drôle de fille surexcitée. Elle semblait être partout. Malgré tout un peu amusé, Abriel la regarda avancer avec les autres, puis reporta son attention sur les gens du coin qui s'approchaient. Ils étaient montés sur de drôles de bestioles, comme les chevaux de l'ancien temps. Et puis, tout à coup, d'autres gens sortirent du campement en maintenant fermement deux femmes qui n'avaient pas du tout l'air terranes. Voilà qui devenait intéressant...

    De là où il se trouvait, Abriel ne pouvait bien évidemment pas entendre le moindre mot de ce qui se disait, mais il pouvait à peu près en deviner la teneur. Cela ne devait pas vraiment plaire au mec d'en face de voir les nouveaux arrivants sur sa planète s'approcher avec deux nanas de leur peuple (ou pas forcément d'ailleurs)comme otages. Cette idée sembla parvenir à Haider -un mec bien ce type- puisqu'il les fit relâcher. Les deux femmes partirent vers l'armée sans trop insister, et c'est là que s'ajouta encore un nouveau personnage. Incroyable, les femmes de cette planète avaient l'air d'être particulièrement douée pour se fourrer dans des situations pas possible.
    Et à en voir Seena, ça avait l'air contagieux. En tout cas, celle qui avançait à présent en direction des deux délégations ne venait pas de l'armée et pas non plus du campement. Elle était lourdement armée et ses cheveux blancs lui donnaient une allure martiale presque inquiétante. Ce ne devait pas être le genre de gens avec qui on rigolait...

    Se demandant ce qu'elle allait apporter dans les échanges déjà compromis par la menace des "otages" et par le fait que les deux délégations ne parlaient pas du tout la même langue (en dépit des linguistes, des SNOTRA et de l'expert en communication bla bla bla...) Abriel s'installa plus confortablement sur son perchoir, régla ses jumelles bricolées de récup, et attendit la suite.


    Anonymous
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    Mer 19 Juil - 0:40

    Il y a de nombreuses choses dans la vie de Sety qui ne furent pas drôle, mais la rencontre avec Seena ne compte pas parmi celle-ci. C’était avec un réel plaisir que la jeune femme avait vu cette petite étrangère au milieu de ces étrangers si étrange. Cependant, qu’elle l’ignore d’une telle façon fut extrêmement vexant pour elle. L’espace d’un instant, Sety fut tenté de forcer le passage et de secouer Seena pour qu’elle lui rende son salut. Mais ce serait une très mauvaise idée, ces objets en métal que portaient les étrangers semblaient tenir lieux d’armes.
    Pas la peine pour Sety de se risquer à une blessure, aussi ridicule que puisse être ces petits objets. Contrit, elle retourna aux lignes ivrannes, la tête basse et fuyante. Heureusement pour elle, le chef de l’expédition semblait avoir trop de chats à fouetter pour se préoccuper d’elle. Quand l’armurière passa à proximité de celui-ci. Il ne lui adressa qu’une seule remarque.

    - Ne partez pas trop loin, nous devons parler.

    Sety ne répondit même pas et rejoignit son petit chariot. Garrus l’y attendait, brièvement, elle lui expliqua ce qui s’était passé puis après un instant de réflexion, son garde et ami lui dit :

    - Partons, il n’y a plus rien à faire par ici.

    Pour Sety, sa pire crainte serait que le général la cherche et la retrouve. Elle savait bien qu’il y avait matière à la punir, avoir tenu le secret que ce soit sur l’existence de ces étrangers et surtout sur le moyen de s’y rendre. Il faudrait se faire oublier pendant un long moment, histoire que ça se tasse.
    Alors que le chariot se préparait à partir, Sety murmura à Garrus quelques mots :

    - Rentre à Cairne. Je vais aller à Talehe. J’ai besoin de me faire oublier.

    L’homme resta un moment interdit puis fini par faire oui de la tête. Il avait l’habitude des frasques du petit corbeau. Les deux firent un bout de chemin ensemble puis quand vint le temps de partir vers le nord pour Garrus, Sety partis vers le sud, vers les villes Naidiennes qu’elle n’avait encore jamais vu. Un mal pour un bien, peut-être qu’elle pourrait tirer un bénéfice de ce malheur. Elle avait toujours su s’en sortir, qui sait, aujourd’hui ce serait peut-être encore le cas.


    Mei Kaïri
    Mei Kaïri
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    Jeu 27 Juil - 20:19


           


           La délégation Ivrianne s’avança enfin, Mei leur adressa juste un signe de tête. Les dirigeants du peuple au monstre de fer arrivèrent aussi, et libérèrent Sety et une autre Ivrianne qui s’était fait capturée. Elle partit à l’arrière ou était massés les autres Ivrians. Mei fulminait. Elle voulait la retrouver et voilà qu’elle partait. Le général Ivrian lui glissa une parole dont Mei comprit juste qu’il s’agissait de parler, ce serait donc sûrement sa chance de parler avec l’Ivrianne. Puis un homme de la délégation du peuple étranger s’avança, mit sa main sur le cœur et dit une phrase très longue et totalement incompréhensible dans leur langue plate aux sonorités cassantes. Il dit ensuite quelque chose de plus court, qui devait être son nom. C’était plus ou moins :

           — Aïderobrian

           Il s’inclina ensuite et regardait le général Ivrian. Mei était offensée d’être ainsi mise à l’écart, c’était pourtant évident qu’ils n’appartenaient pas au même peuple. Elle prit alors la parole immédiatement pour qu’on la remarque. Elle fit exactement la même révérence qui devait être la coutume de ce peuple en disant :

           — Mei Kaïri.

           Puis elle se tourna vers les Ivrians pour dire à leur attention :

           — Je suis ici par hasard mais je pense que ce que ces gens font ici concerne autant mon peuple que le vôtre.

           Elle imaginait qu’un traducteur transmettrait ça à leur général, et profita de l’attente pour jeter un coup d’œil en arrière afin de surveiller Sety. Elle eut un peu de mal à la distinguer parmi la foule mais fini par la voir, apparemment elle semblait affairée à préparer une charrette, elle n’avait pas forcément l’intention de rester. Puisque cela semblait dans l’intérêt du chef Ivrian de lui parler, Mei ajouta encore à leur intention :

           — Si vous souhaitiez parler à votre ressortissante, il va falloir vous dépêcher. Elle n’a pas l’air de vouloir vous attendre.

           Puis elle se tourna à nouveau vers le peuple du monstre de fer et s’inclina pour excuser son impolitesse. Elle faisait attention d’être également un peu à l’écart des impériaux pour bien montrer qu’elle ne représentait pas le même peuple. Il était certain que Mei n’était pas une experte en relations diplomatiques, mais chaque soldate Qiang apprenait les bases de l’étiquette tout d’abord pour le respect de ses adversaires, mais aussi parce que chaque soldate devait pouvoir représenter son peuple en cas de besoin si elle se trouvait à l’étranger. D’où ses maigres connaissances en ce domaine, qui devrait cependant suffire.


       


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    Aucun doute possible : le groupe qui s’avance est une bande d’amateurs. Aucune expérience en diplomatie, aucun contrôle ni sur leurs propres troupes ni sur eux-mêmes. Ils parlent entre eux, visiblement hésitants. L’un des deux jeunes en premières ligne est particulièrement nerveux et perdu. Il interpelle la fille, paraît se faire rabrouer par un des grands gaillards, se tourne vers l’autre chef. Celui-ci est le seul à garder un peu de sang-froid. Il semble que ce soit lui qui ordonne de relâcher les nôtres. Une preuve de bonne volonté que j’accueille avec un signe de tête et un sourire appuyés. Mais l’affaire est loin d’être terminée. Alors que les deux femmes passent près de moi, je leur souffle, impérieux :

    - Ne partez pas trop loin, nous devons parler.

    Si elles ont été dans leur camp, je dois savoir si elles y ont vu quelque chose. J’aurais préféré que ce soit un de mes hommes qui ait l’occasion de s’y introduire : un soldat aurait su où regarder, quoi observer, quelles étaient les informations susceptibles de nous servir. Ces femmes auront sans doute promené leur regard autour d’elles sans avoir la moindre idée de l’importance stratégique que leur présence en ces lieux nous conférait. Il va falloir leur tirer les vers du nez comme un barbier extraie une dent morte : avec un adroit mélange de force et de patience.

    Soupirant, fatigué rien que par la pensée de cet interrogatoire laborieux, je regarde le Calme s’avancer. Les mots qu’il récite, d’un ton sec et précis, sont trop longs pour n’être que son nom, mais quand je me tourne vers mes traducteurs, aucun d’entre eux se sent concerné. J’ai des représentants de toutes les langues parlées sur ce continent, ce type s’est forcément exprimé dans l’une d’elles, alors lequel d’entre eux s’est endormi à l’instant critique ?! Je leur passerais bien un savon à tous pour servir d’exemple mais contrairement aux étrangers, je tiens à me comporter en professionnel et donc à ne pas mettre en exergue les erreurs de mon camp.

    Quand je reviens à l’ambassadeur face à nous, il a changé d’attitude. Il ne prononce cette fois que quelques syllabes et s’incline, la main sur le torse. Son nom ? Personne ne propose d’autre interprétation, alors je m'apprête à faire de même quand la balafrée se rappelle à mon souvenir. Elle me devance, la mégère, et (comme mon traducteur me chuchote) elle se croit concernée. Je me retiens à grand-peine de lui rétorquer de dégager. Le temps que je tourne ma langue dans ma bouche pour trouver une formulation plus diplomatique, elle a repris la parole et… Elle prétend m’apprendre comment gérer ma colonne ?! Je grogne entre mes dents :

    -  Je me passerai de tes conseils, sorcière.

    Elle n’a pas tout à fait tort mais là encore, hors de question de paraître divisé face à des ennemis. Si tant est que cette Jaune dise la vérité, elle n’a pas parlé que d’une femme qui se ferait la malle. On peut espérer que l’autre m’obéira et répondra à mes questions. Et si elle fait l’erreur stratégique de vouloir échapper à mon interrogatoire, c’est que de toute façon elle n’aurait pas été capable de repérer quoi que ce soit d’utile dans ce camp.

    Mais la mégère m’a-t-elle seulement écouté ? Moi ou mon traducteur ? Elle est déjà tournée vers les étrangers, comme si elle espérait traiter avec eux directement. Pour qui se prend-elle ?! Hors de question de me laisser voler la vedette par une bridée (même si, ne serait-ce que grâce à l’armée derrière moi, je suis difficile à éclipser).

    Je donne à mes traducteurs la consigne de rester en retrait et de ne s’approcher que si l’un d’eux comprend quelque chose, puis m’avance avec le lieutenant parlant qiang. S’ils veulent faire ça en tout petit comité, ça me convient, mais ce serait encore mieux d’écarter cette sorcière. En attendant de trouver comment faire, je me présente à mon tour, parlant lentement et en détachant bien les syllabes :

    - Falk Duniev. De l’empire Ivria.

    Je jette un regard en coin à la Qiang et la fixe en fronçant les sourcils. L’envie de la renvoyer sèchement me titille de nouveau mais de nouveau, je dois me retenir. Montrer qu’on a un ennemi n’est pas beaucoup mieux que montrer ses dissensions internes. Va falloir faire bonne figure…

    - Vous êtes en Ivria, vous êtes chez nous affirmé-je en m’aidant de gestes. D’où venez-vous ?




    Haider Aubriant
    Haider Aubriant
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    Mar 8 Aoû - 18:51

    Ryan grogne et me donne un coup de coude dans les côtes afin d'attirer mon attention. Il a vu quelque chose qu'y m'a échappé : une femme, d'à peu près ma taille, s'approche depuis la forêt. J'ignore d'où elle sort ou qui elle est. Je me tourne vers l'ethnologue, voir si elle est capable de deviner son statut mais je n'obtiens aucune réponse. En tout cas, l'inconnue rejoint la discussion. Elle commence par se présenter.

    -Saluez d'un signe de tête, afin de montrer votre respect.

    On s'exécute tous, même Ryan mais ce dernier se contente d'un mouvement plus discret. Il s'agite de plus en plus et je ne peux pas le blâmer : la tension est palpable. Derrière mon épaule, j'entends le linguiste pianoter comme un fou sur son bracelet. Il ne sera pas capable de traduire tout de suite, mais au moins il peut récolter les données en direct. Alors que la femme s'adresse au général (ou peu importe son grade), l'expert en communication non-verbale se penche vers mon oreille.

    -Ils ne s'entendent pas bien.
    - Et alors ? Tu veux quoi ? Les monter l'un contre l'autre alors qu'ils ne comprennent pas un mot de notre langue ?

    Je soupire et pose ma main sur le bras de Ryan afin de lui signifier que j'ai besoin qu'il se calme. Je veux pas jouer au bon flic et méchant flic, mais lui n'a pas l'air du même avis. Je tente de réfléchir, en vain ; rien ne me viens. Je suis incapable de contrôler cette situation. Je crois que je palie un peu parce que mon collègue me regarde en fronçant les sourcils. On est interrompu par le général qui se présente à son tour. Fak Duniaf et May Kari. Je suis pas certains d'avoir entendu les sons correctement, dans le doute je préfère ne pas réutiliser les noms. Pour la seconde fois, on fait tous un petit signe de tête, sauf Ryan. Ce gars va nous faire tous tuer. Le militaire continue de parler et tous les membres de notre déléguation écoutent en espérant comprendre quelque chose. J'échoue, mais pour la première fois le linguiste s'approche.

    - Ivria, c'est important pour eux. Ca peut être un rang, ou, plus probablement le nom de leur roi.

    Je consulte un par un mes experts. Monsieur Communication non-verbale me dit que j'ai deux options : les regarder droit dans les yeux en prennant le risque de les insulter ou baisser le regard et peut-être passer pour un lâche. Le mieux reste d'imiter leur comportement à eux et se forcer à se tenir droit. Déjà que Fak me dépasse d'une demi-tête, je n'ai pas besoin de me rapeticir. Le linguiste me dit de parler par mots-clefs et de faire un maximum de gestes. Enfin, l'ethnologue me donne quelques conseils brefs. Aussi préparé qu'on puisse l'être, j'avance d'un petit pas. Je me racle la gorge avant de demander, d'un voix forte et sûre :

    - Ivria ?

    On peut pas faire plus court et simple à comprendre. J'ai exagéré l'intonnation afin qu'ils comprennent qu'il s'agisse d'une question. Je m'adresse autant à Fak qu'à May. Hors de question de l'insulter en la mettant à l'écart. J'ai envie de tourner la tête et regarder mes pairs mais je me fais violence. En même temps, j'entend Ryan dans mon dos.

    - Putain

    Il me semble qu'il s'avance vers moi. Mon corps entier se crispe.

    Event #2


    Seena Cahill
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    Mer 9 Aoû - 13:05

    Oh mon dieu... OH MON DIEURyan se contenta de faire passer le message à Haider. Tout bien réfléchit, elle aurait mieux fait de tout de suite prévenir le plus calme des deux. Ryan était une vraie bombe à retardement.

    La jeune femme observa attentivement la nouvelle protagoniste. Elle doutait qu'elle fasse partie du même peuple que l'armée. En revanche, rien ne pouvait indiquer son statut ou la raison de son arrivée en solitaire. L'ethnologue était trop occupée à détailler la femme pour voir qu'Haider attendait un pitch. Ce visage, cette posture. Tout lui semblait familier, mais ne savait pas pourquoi. Elle ne sortit de sa bulle que lorsqu'elle se présenta. Comme les autres de la délégation, elle salua d'un signe de tête. Se pencher était un message relativement universel. Les modalités (baisser la tête ou tout le haut du corps, jusqu'à quel point...) différaient mais on pouvait imaginer qu'ils pardonneraient des étrangers de ne pas connaître leur coutume exacte. Enfin, ça, c'était s'ils n'étaient pas des sauvages.

    Cette Maï se tourna vers le meneur de l'armée. Seena put continuer à la détailler. Merde. Je sais de qui il s'agit. Son vis-à-vis ne l'avait pas reconnu, mais c'était une amie de Sety. Ou une garde du corps. Bref, absolument pas la reine d'une contrée lointaine. Que foutait-elle là ? Cherchait-elle Sety Maelkran ? Cette dernière semblait s'être éloignée sans demander son dû. Ryan attira - encore - l'attention sur lui. La mine perplexe de Seena passa donc inaperçu. Bien. On l'avait sauvée de la blonde in extremis, pas besoin d'e rajouter.

    Elle jugea qu'il valait mieux se tenir à l'écart des discussions pour le moment. Elle se contenta de mettre les mains dans son dos et de regarder droit devant elle, souriant. C'était la posture du conseiller, tel qu'il était représenté dans bien des archives. Plutôt classe. Elle se détendait à présent : la guerre ne semblait pas à l'ordre du jour et personne ne découvrirait ses petites manigances. Lorsqu'Haider se tourna vers elle pour lui demander son avis, elle s'éclaircit la voix et parla avec un sérieux qui ne lui ressemblait pas :

    « Parlez bien aux deux. N'insultez personne. Ils ne s'entendent peut-être pas en tant que personne, en attendant traitez les comme s'ils venaient du même camp. Ils représentent peut-être deux nations différentes,
    On ne veut froisser personne. Évitez tout ce qui peut porter à confusion, réfléchissez bien.
    »

    Le dernier conseil était un peu ridicule. Haider n'était pas du genre à foncer tête baissée. Sa présence rassurait la population qui préférait le savoir aux commandes plutôt que son collègue. Ce dernier s'agitait de plus en plus. Seena le voyait dans le coin de son champ de vision.

    « Putain »

    Ouais, putain, comme tu dis. Ryan était sur le point de tout faire capoter. Il s'avança vers Haider et les autres et fit mine de chercher quelque chose à l'arrière de son pantalon. Seena n'eut pas le temps de voir s'il possédait une arme ou pas. Elle se précipita sur lui et lui attrapa le bras, le forçant à s'immobiliser. Ils étaient juste dans le dos de leur porte-parole.

    Du regard, elle signifia à Ryan que c'était sûrement la pire idée de sa vie. Les dents serrées par le stress, elle fit un rapide "non non" de la tête.

    « Je n'ai pas très envie de crever, gros malin. »

    Elle tenait trop fermement son bras pour qu'il puisse s'en dégager. Elle fusilla le chef du regard et se tourna vers les étrangers pour leur adresser un sourire maladroit. Comme s'ils n'avaient rien vu. Sur ce coup, elle avait légèrement le sentiment de les prendre pour des cons.
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    Dim 20 Aoû - 11:18

    Le commandant était en train de faire vivre un enfer à un sac de frappe. Le pauvre était clairement un exécutoire pour une quelconque frustration de la belle rousse. Il fallait qu'elle se défoule un peu afin de retrouver sa sérénité. Elle enchaînait les coups avec rapidité, force et précision. De loin, cela pouvait vaguement ressembler à une danse, car malgré le côté martial de ce sport, Luka faisait preuve d'une féline grâce dans ses déplacements. Souvent elle était comparée par les autres avec un de ses fauves qui vivaient sur Terre, un de ses prédateurs appelés félin. Le plus souvent, le nom qui ressortait était lionne ou tigresse. Les images des documentaires étaient particulièrement marquantes et ne laissaient pas de doute sur le côté intraitable, implacable de ces animaux avec leur proie en plus de leur démarche assurée  et gracieuse. Ces images en mémoire, pour ceux qui avaient eu le plaisir de voir ces vieux documentaires sur la Terre, la comparaison était facile surtout si on connaissait un peu la jeune femme. Finalement, le commandant mit fin à sa danse avec le sac de sable et fila vers la douche.

    L'eau bouillante coula le long de son corps et chassa la transpiration ainsi que la "fatigue" des muscles de la belle rousse. Elle aimait bien rester là, sans bouger sous le flot de l'eau qui tombait sur elle. C'était un petit moment de détente que son corps tout autant que son esprit appréciaient. Cependant, elle fut dérangée par la sonnerie de son snotra. Machinalement, Luka leva son bras pouvoir ce qu'il avait à raconter. Un peu incrédule, elle relu les recommandations du message qui passait en boucle. Apparemment, une cohorte armée d'autochtones approchait du campement. Les civils devaient se mettre à l'abris, les agents de sécurité prendre les armes ... Bref, les consignes de sécurités de niveau 3 en cas de rencontre avec une forme de vie intelligente. La jeune femme quitta son havre de paix pour rapidement s'essuyer et se couvrir rapidement avec une serviette. Puis, elle fila en direction du baraquement de son escouade. Elle faisait sensation parmi la population. La rousse connaissait parfaitement le chemin le plus court pour rejoindre ses hommes et se préparer. Il ne lui fallu moins de cinq minutes pour se retrouver devant la porte blanche siglée d'un magnifique QG-7 rouge.

    En entrant sans aucune hésitation, elle provoqua une légère interruption des préparatifs des soldats présents. En un coup d’œil, ils furent rassurés et continuèrent ce qu'ils faisaient. D'un pas décidé, Luka se dirigea vers son casier afin de prendre ses affaires. Elle enfila ses vêtements puis par dessus son armure en matériaux composites. Légère et plutôt résistante, c'était une protection mise au point par les scientifiques pour les équipes d'exploration. Il existait différentes teintes qui auraient pu s'apparenter à du camouflage, mais dans le cas du commandant West, son plastron était rouge sombre. La jeune femme regarda autour d'elle et constat avec plaisir que tout le monde était fin prêt, alors, elle donna l'ordre de se diriger vers l'armurerie afin de récupérer les dernières pièces de leur équipement: les armes. Chacun prit son arme de prédilection ainsi que l'habituelle arme d’appoint. Sans jeter un coup œil, la belle rousse commença à parler sur un ton calme, mais autoritaire.

    - Luka West: Apparemment, une colonne d’autochtones serait en approche. Nous ne savons pas s'ils sont hostiles, donc nous allons appliquer les consignes de sécurité de niveau 3 en cas de rencontre avec une forme de vie intelligente. Cependant, on va passer en code jaune. En route !

    Pour échos à ses ordres, elle eut des hochements de têtes qui signalait que les consignes avaient été bien comprises. Elle se dirigea vers la porte du baraquement et quitta la pièce la première pour s'engouffrer dans les couloir du Vidar avec son escouade sur les talons. Les gens quelque peu agités par la situations regardaient avec curiosité les soldats se déplacer avec une parfaite coordination. Cela avait pour effet de calmer un peu l'anxiété des spectateurs qui se trouvaient rassurer de voir des soldats prêt à la défendre. Il ne fallu que peu de temps pour se retrouver à l'extérieur du Vidar, mais il y avait déjà eu beaucoup de choses qu'i s'étaient déroulées en un court laps de temps. Un groupe constitué des deux chefs était parti à la rencontre des autochtones, deux demoiselles avaient été attrapées dans le campement, les badauds s'étaient agglutinés devant la porte pour voir ce qui se passait, les agents de sécurités semblaient être quelque nerveux. En une fraction de seconde, le commandant West analysa la situation et vit rouge devant tant d'amateurisme. Suivit de ses homme, elle se dirigea vers un groupe d'officiers et commença à aboyer ses ordres sans prêter attention aux différent grades.

    - Luka West: C'est quoi ce bordel ? On rentre ici comme dans un moulin. Elle pointa du menton un jeune lieutenant. Vous allez prendre une escouade et vous assurer que les enceintes du camp sont parfaitement sécurisées. Elle jeta un regard froid en direction d'un vieux sergent. Prenez quatre hommes et faite bien le tour de l'intérieur du campement afin de vous assurer que l'on n'ait une surprise encore une fois.

    Le ton ne souffrait d'aucune contestation possible et d'ailleurs personne n'y avait songé à part un colonel présent qui se racla la gorge comme pour mieux signaler sa présence. Il n'avait pas besoin de le faire, car Luka avait bien vu cet homme, mais avait aussi remarqué ses insignes qui le rattachait à la passerelle, aux pilotes du vaisseau. Elle continua d'analyser la situation en donnant des directives aux agents de la sécurité tout en ignorant ce colonel.

    - Luka West: Que les hommes se placent sur les murs d'enceintes en respectant les distances entre eux. Elle regarda un jeune caporal qui semblait un peu perdu. Vous assurez-vous avec votre escouade que les civils ne restent pas devant la porte. Faite en sorte de les tenir à bonne distance.

    Au départ, les agents de sécurité semblaient quelques peu déconcerté, mais rapidement, ils avaient reconnu la caractéristique armure rouge sombre du commandant West ainsi que son escouade de soldat d'élite. Aussitôt, les ordres furent appliqués et même une certaine sérénité commença à gagner des soldats qui étaient particulièrement à cran jusqu'à présent. Certes, la tension était toujours très largement présente, mais la présence d'un officier qui semblait savoir ce qu'il faisait avait le don de calmer un peu les hommes. Le colonel n'appréciant pas de se faire ignorer, se plaça dans le champ de vision de Luka et voulu lui parler. Avant même de le laisser parler, elle s'adressa à lui sans ménagement.

    - Luka West: Je vous ai vu colonel, mais la situation exige que des décisions soient prises rapidement. Nous n'avons pas de temps perdre en conciliabule. Puis elle rajouta d'une voix plus basse à l'intention du colonel. Vous êtes un officier de passerelle et moi de l'armée. Chacun sa spécialité et là, je pense que je suis plus dans mon élément que vous. Non ?

    Cette dernière phrase finit d'abattre les réticences de l'homme qui semblait même plutôt soulagé de voir quelqu'un d'autre prendre la responsabilité de la situation. Petit à petit, l'ordre et la discipline reprenait le dessus. De sa position, Luka avait une vue parfaite sur les négociations qui se déroulaient plus loin. Elle se tourna vers son escouades pour donner une nouvelles série d'ordres.

    - Luka West: Mendès, Kraft et Damantino. Vous allez grimper en haut du perchoir. Vous allez surveiller les alentours avec les lunettes de vos fusils de précision. Mendès, vous vous concentrez sur nos "invités" et le centre de la plaine où se déroule la grande conversation. Kraft et Damantino, je veux avoir un aperçu à 360°. Je veux tout savoir. On reste en contact sur la fréquence d'urgence. Elle regarda ses hommes puis lâcha quelques noms. Cooper, Vaillant, Kratos, Kostadinov, Yeng et Casper. Vous allez vous placer sur les murs d'enceinte. Répartissez-vous de façon à ce que l'ensemble du mur soit couvert. On reste en contact sur la fréquence d'urgence. A peine les ordres donnés, les hommes s'exécutaient. Les autres ont attend ici sagement. Profitez-en pour vérifier de nouveau votre équipement. Elle jeta un coup d’œil vers l'extérieur avant de rajouter en substance par le biais du canal d'urgence. Personne ne tire sans mon ordre.

    Luka se tenait à une bonne dizaine de mètres de la porte, mais pouvait voir sans difficulté la petite réunions au milieu de la plaine ainsi qu'une partie des autochtones armés en fond. La situation n'était pas spécialement brillante, car on avait si peu d'informations sur les environs immédiats du Vidar et que l'on ne pouvait pas savoir ce que cela nous cachait. Cependant, Luka West restait parfaitement détendue ou tout du moins donnait une image de sérénité qui apaisait un peu les gens stressés. Alors qu'au fond d'elle, elle bouillonnait d'impatience d'en découvrir plus sur cette planète, sur ces gens, sur ce qui allait découler de cette situation.


    Mei Kaïri
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    Dim 27 Aoû - 23:19


           


           Le général commença par siffler entre ses dents un truc du genre :

           — Je me passerais de toi.

           Suivi d’un mot dont Mei n’était pas sure du sens, mais dont elle devinait le côté péjoratif rien qu’au ton. Elle décida de l’ignorer, il n’en valait pas la peine. Il n’était même pas capable de faire régner l’ordre parmi les gens qu’il dirige. Puis il se présenta en tant que Falk Duniev, Ivrian, et ajouta quelque chose qui semblait dire que le peuple étrange était chez eux, puis une question sur sa provenance. C’est ce qu’il avait semblé à Mei en tout cas. En réponse à tout cela un membre de la délégation étrangère s’agitait, une autre s’efforçait de le calmer sans grande discrétion, un troisième touchait sans cesse un genre de gros bracelet à son poignet qui faisait de la lumière et un autre chuchotait à l’oreille de celui qui parlait, probablement pour traduire le peu qu’ils pouvaient comprendre. Puis celui qui s’était présenté en tant que « Aïderobrian » dit :

           — Ivria ?

           Cela agaça Mei. Certes elle n’avait pas présenté son peuple mais elle s’affichait clairement comme ne faisant pas partie du même groupe et elle trouvait que ne pas s’intéresser à elle était offensant. Elle n’allait pas laisser cette discussion se faire entre l’Empire et le peuple du monstre de métal.

           — Et le territoire Qiang aussi.

           Elle décomposa bien ses paroles pour la délégation qui avait du mal à comprendre puis ajouta à l’encontre des Ivrians et de leurs traducteurs :

           — Parce que nous sommes suffisamment proche de la frontière pour que cela nous concerne aussi.

           Elle s’inquiétait aussi de la personne qui s’agitait chez le peuple étranger. Elle changea sa position pour avoir sa main plus proche de ses armes. Si ça tournait mal elle voulait se défendre. Et d’ailleurs elle ne comprenait pas pourquoi cette réaction potentiellement hostile alors qu’on en était aux présentations. Déjà qu’elle n’était pas en bons termes avec ses voisins du même continent, il fallait mieux éviter un conflit mais si c’était ce qui arrivait, elle était en désavantage car seule dans sa faction. Et apparemment leurs armes ne ressemblaient pas à ce qu’elle connaissait donc il faudrait avoir d’autant plus de prudence.


       


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    Falk Duniev
    Chef de colonne


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    Age 42 ans
    Taille 1,89 m

    Et les voilà repartis en conciliabule… Ma question n’était pas compliquée, pourtant ! Les deux hommes restés en retrait et la gamine semblent chacun donner leur avis. La réponse devrait être évidente, alors de quoi peuvent-ils bien débattre ? De s’ils nous mentent ou non ? Ce serait risqué, de discuter stratégie juste sous notre nez, mais puisque visiblement un de mes traducteurs a surestimé ses capacités, ils auraient tort de se compliquer la vie. Il faudra simplement que je prenne leur réponse avec précaution.

    Du moins, j’aurais dû… s’ils m’avaient répondu. Ils ignorent totalement la question (alors que je ne vois pas comment elle aurait pu être plus claire, donc qu’ils ne prétendent pas ne pas avoir compris !) et se contentent de répéter bêtement le nom de l’Empire. Sur le ton de la question, comme s’ils pouvaient ignorer ce qu’il représentait ! Ils se seraient égarés et se croiraient… où ? en territoire qiang ? Il n’avait pas l’air soulagé de celui qui apprend qu’il est en terrain ami – parce qu’ils ne ressemblent pas à des Qiang (ni à des Nakhti, d’ailleurs, plutôt à des Ivrians ou à la limite, à des Naidiens), et qui d’autre que ce peuple de barbares apprécierait de se trouver chez eux ?

    Comme depuis le début, pendant que le Calme (Obrian ? quelque chose comme ça) essaie de garder un minimum de contenance, son collègue s’agite derrière lui. Il faut que ce soit la fille, presque une gamine, qui le retienne et lui fasse entendre raison ! Qu’est-ce qu’il fait à la tête de cette délégation ? Dans mon armée, un gars comme lui se serait retrouvé troufion, envoyé en première ligne jusqu’à ce que l’envie de jouer les gros bras lui ait définitivement passé. Énième confirmation que j’ai affaire à une bande de civils complètement perdus.

    Sans surprise, la bridée est vexée d’entendre le nom de mon propre pays repris, plutôt que celui du sien. Elle a oublié qu’elle était seule et que nous, nous sommes venus en force ? Preuve qu’elle est étrangère et que nous sommes en terrain conquis. Certes, nous sommes proches de la frontière, comme elle nous le rappelle, mais ils sont encore de notre côté. Je soupire puis me penche vers le traducteur qiang, qu’il lui transmette un message en aparté : ces pauvres diables ont déjà l’air assez ahuris, inutile de leur compliquer les choses. Qu’elle me laisse faire. Et qu’elle se la ferme, mais ça je ne le fais pas dire ainsi.

    - Ivria, c’est le pays où nous sommes maintenant, réponds-je pour les étrangers. Elle, elle vient du territoire Qiang, là-bas .

    Je me sens un peu ridicule, à gesticuler ainsi, mais si c’est ce dont ils ont besoin pour saisir ce que je leur dis, je peux bien me fendre de quelques mimes.

    J’essaie de m’adresser avant tout à Obrian le Calme tout en gardant un œil méfiant sur le Sanguin. C’est de lui qu’il faut se méfier. Si lui est à cran, il y a fort à parier qu’une partie de ses suiveurs l’est aussi. Et s’il explose, qui sait combien d’hommes nous tomberons dessus, avec quelles armes et jusqu’où ils sont prêts à aller. Rester ferme mais manœuvrer avec délicatesse : il va falloir que je me transforme en barbier plus tôt que prévu.

    - Mais d’où venez-vous ?

    Je tiens absolument à avoir une réponse à cette question ! Savoir d’où ils débarquent et ce qu’ils viennent faire là m’aiderait à savoir par quel bout les prendre. Si cela pouvait aussi m’éviter de poser des questions sur cette montagne de métal, trahissant ainsi mon ignorance, ça m’arrangerait aussi.




    Haider Aubriant
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    Derrière moi, Ryan s’immobilise et j’entends des chuchotements. Je ne suis pas rassuré, mais je préfère continuer à faire face aux inconnus. Je serre les dents, je dois sembler légèrement déstabilisé mais je tente de me contenir ; si notre première rencontre avec les autochtones se passent mal, impossible de partir chercher une autre terre d’accueil. Une seule chance de faire bonne impression, donc. Je n’ai pas été formé pour ça, je n’ai pas les épaules pour cette responsabilité. Difficile de ne pas paniquer. La femme parle à nouveau, semble offusquée de ce que j’ai dit mais à surtout l’air préoccupé par ce qui se passe derrière moi. Le soldat, quant à lui, daigne mimer ses paroles afin de les rendre accessibles.

    - C’est leur terre, ou leur pays. Ils parlent tous deux de Kiangue, mais ça à l’air de la concerner elle. La théorie de Seena commencent à se confirmer : la femme vient d’ailleurs. De Qiang.

    Je ne réponds que d’un signe de tête. Un pays n’a envoyé qu’une éclaireuse isolée alors que l’autre à envoyer toute son armée. Ça donne plutôt bien le ton. Je comprends celui qui vient de la terre de la violence alors que la femme du peuple plus prudent et peut être plus avenant se contente de décomposer ses syllabes comme si cela allait nous aider.

    En attendant, pas besoin de cinq ans d’études pour comprendre qu’ils veulent savoir d’où on vient. Fort heureusement, le geste pour répondre à ça est simple et à la porté de n’importe qui. Je pointe mon doigt vers le haut.

    - Du ciel. Nous venons du ciel

    Je regarde derrière moi, cherchant de l’approbation. L’expert en communication non-verbale a un petit sourire amusé, sûrement qu’il se sent un peu inutile sur ce coup. Ryan a reculé mais semble être sur le point de sauter à la gorge du premier qui ferait un pas de travers. Au camp, je vois les gardes s’organiser sur les murs et cela me rassure : au moins quelqu’un là-bas à la situation bien en main. Je leur adresse un signe de tête, j’ignore si l’un d’eux pourra me voir avec ses jumelles, mais je n’ai pas le temps d’y réfléchir.

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    Seena Cahill
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    Sam 7 Oct - 12:39

    Oh mon dieu... OH MON DIEURyan avait eu la présence d’esprit de se « calmer », il recula d’un pas, grognant dans sa barbe et croisant les bras sur son torse bombé. Les conversations continuent, malgré quelques regards méfiants à leur égard. Le dialogue est engagé, ce qui est une bonne chose. La guerre n’était pas la seule option qu’ils envisageaient. Plutôt étonnant, d’après Seena, au vu de la parade militaire offerte en guise de bienvenue.
    Sa main n’avait pas quitté le bras du militaire, son esprit se concentrait exclusivement sur le dialogue. La jeune femme n’osait plus bouger, excitée et intimidée à la fois. Ivra. Le nom de la terre ou du pays. Sûrement un royaume, ou un Empire : elle imaginait mal un territoire régi par l’anarchie avoir une armée si disciplinée. Les plus grandes armées émergeaient des Etats non-démocratique, l’histoire de l’ancienne terre l’avait prouvée à de nombreuses reprises. Seena oubliait souvent qu’il pourrait en être autrement, préférant prétendre tout comprendre grâce à ses connaissances.

    Perdu dans ses anciens souvenirs de cours, l’ethnologue perdu le fils de la conversation au mauvais moment. Elle n’entendit qu’avec une seconde de retard la réponse d’Haider à la question des autochtones. Son visage se déforma dans une expression d’horreur caricaturale. Elle faillit intervenir impulsivement, mais s’arrêta nette. Du ciel ! À un peuple qui se déplace à cheval et utilise des épées ! À quoi avait-il pu penser ?!

    L’ethnologue s’approcha du groupe, lâchant enfin le bras de Ryan. Elle jeta un regard accusateur à Haider afin de lui faire comprendre qu’il serait temps de se taire.

    « De loin. Très loin, par là-bas. »

    Elle désigna l’eau. Sûrement un océan, priant pour que ces peuples ne sachent pas naviguer en haute mer. Elle fit ensuite le signe de vague en ondulant du poignet, se répétant.

    « Là-bas. Très très loin. »

    Elle tourna les yeux vers Haider, espérant que celui-ci ne s’offusquerait pas de son intervention.
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    Abriel Blayde
    Abriel Blayde
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    Lun 18 Déc - 18:38

    ft. Abriel Blayde

    EVENT 2

    「 Rencontre 」
    Sitôt libérée, l'une des deux nanas prises en "otage" file sans demander son reste, ce qui est assez étrange. Mais bon, peut-être qu'elle n'a pas spécialement envie de se retrouvée prise dans cette situation complexe, cela peut se comprendre. En tout cas, l'autre est intégrée dans les rangs et mise à l'écart. Quoi qu'il en soit, ces hommes n'ont pas l'air d'être du genre à tenir les femmes pour égales... Cela explique probablement l'attitude de la guerrière aux cheveux blancs. Elle exsude l'arrogance par tous les pores, surtout en s'avançant ainsi pour s'incruster dans le dialogue. Certes, il est évident qu'elle ne fait pas partie de leur troupe, mais Abriel la trouve drôlement présomptueuse. Après tout, elle est seule face à une grande troupe armée et une délégation d'étrangers ! Sauf que, de ce qu'Abriel peut deviner depuis son poste d'observation, elle n'est clairement pas amie avec les autres autochtones. Manquerait plus que ça, tiens ! Tomber au beau milieu d'une guerre entre deux peuples...

    A côté de ça, comme d'habitude, Ryan n'en fait qu'à sa tête. En le voyant avancer d'un air presque menaçant, le technicien serre les dents même s'il sait qu'il ne peut rien faire. C'est un peu comme regarder un acteur faire une connerie dans un film, savoir qu'il ne faut vraiment pas qu'il le fasse, mais ne rien pouvoir faire parce que hurler sur l'écran ne changera pas le scénario. Heureusement, Seena l'intercepte à temps. Elle est vraiment toujours fourrée dans des plans pas possible, celle-là ! Mais là, il y a fort à parier qu'elle vient d'empêcher Ryan de faire un grosse, mais alors très grosse, connerie.

    En voyant Ryan reculer d'un pas, Abriel desserre les dents et réalise à quel point il s'était crispé. Tout en faisant rouler ses épaules, il jette un regard autour de lui. Les hommes du Commandant West se sont déployés et tiennent la troupe en joue avec leurs fusils de précision. Le technicien n'est pas un militaire ni un stratège, mais il devine assez aisément qu'ils observent simplement. Ils ne les tiennent pas réellement en joue et même si le stress crispe leurs épaules, ils ne sont pas sur le point de tirer.

    Là-bas, la tension monte d'un cran. La guerrière se décale et se place dans une position plus menaçante déjà. Du peux qu'en connait Abriel, ça ressemble à l'attitude de quelqu'un qui veut être prêt à dégainer rapidement. Du reste, elle a la main qui traine à proximité de la garde de son arme. En la voyant faire, le technicien a envie de crier "Attention !" même s'il sait que depuis l'endroit où il se trouve, personne n'entendra rien. Mais il ne le fait pas parce qu'il n'a pas du tout envie d'être celui qui fera exploser la situation. En plus, il était vraiment curieux de voir la suite des événements. Rien que les regarder gesticuler pour tenter de se faire comprendre était juste passionnant.

    Si l'on oubliait le fait qu'il y avait une importante troupe qui ressemblait très fortement à une armée, amassée devant le campement, toutes ces gesticulations étaient presque comiques. Un peu comme dans les vieux westerns, avec les "Hugh, Visage Pâle ! Moi venir discuter chasse !". Sauf que là... ce n'est pas un film. C'est bel et bien réel.

    Enfin, Haider finit par pointer le doigt vers le ciel. De ce qu'en devine Abriel, il doit être en train d'expliquer d'où ils sont arrivés. Mais ce n'est pas forcément une bonne idée, en fait. D'ordinaire, ce sont plutôt les dieux qui viennent du ciel. Surtout pour un peuple avec un niveau technologique aussi peu avancé... Avec un peu de chance, ils vont comprendre que leur vaisseau va dans le ciel. Sinon, soit ils les prennent pour des dieux et ça va être le bordel, soit ils les prennent pour des gens qui veulent se faire passer pour des dieux et là il n'y a pas de mot pour expliquer à quel point ça va être la merde. Encore plus stressé, Abriel regarde une nouvelle fois autour de lui. Les soldats n'ont pas bougé, toujours concentrés sur la scène qui se joue devant eux. Et puis Seena, encore elle, intervient à nouveau. Elle semble être arrivée aux mêmes conclusions qu'Abriel - logique après tout, elle est spécialiste de ce genre de trucs - puisqu'elle désigne plutôt l'océan. Elle parle et gesticule à son tour, et Abriel ne peut pas s'empêcher de se pencher pour voir davantage.
    "Mais qu'est-ce qu'elle fout bordel ??"


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