« Avant que ma dernière heure ne soit venue, je me pencherai sur ton corps en souriant. »
- Troie
←Octans Elias Haytham→
Groupe : Nakhta Faction/Caste : Nomade Métier : Vagabond Sexe : Masculin Âge : 24 ans Taille : 1m83 Poids : 75 kg Le Joueur Ton pseudo/Prénom : Première demoiselle Age : +18 Ton arrivé ici : Je le zieute depuis son ouverture. Ton avis : Les images sont magnifiques - le codage est magnifique - le design est magnifique - le contexte est magnifique... Ta disponibilité : 7/7 à peu près, sauf partiels. |
Caractère
Il a toujours vécu dans l'empressement, au rythme du soleil, au galop des chevaux. Il sait affronter les tempêtes, la solitude et la faim, mais rester au même endroit plus de quelques jours lui est absolument insupportable. Il a besoin de bouger. De sentir sous ses jambes la respiration de son cheval, ses muscles puissants et le vent contre ses joues. De fouler le désert, son pays et les autres. De découvrir. Il n'est pas le garçon que l'on fait tenir en place par quelques mots - de toute façon il ne les comprendrait pas. En effet, s'il est capable de baragouiner quelques mots qu'il a appris avec sa maman en Naidien, il ne comprend pas plus cette langue qu'une autre, limitant ses interactions sociales aux Nakhta, ce qui ne le dérange pas dans l'immédiat. Mais même avec ces derniers, il ne laisse que rarement entendre le son de sa voix. On dit qu'elle est pure comme du cristal, douce comme la soie, mais personne jusqu'à maintenant n'a réussi à l'écouter assez longtemps pour en juger.
Il n'est, en effet, pas du genre causant. Auparavant il lui arrivait de se servir des mots, mais il a rapidement compris que ça ne servait à rien si la personne en face n'était pas disposée à écouter. Il s'est tut, devenant peu à peu aussi silencieux que le désert, ne murmurant que pour son étalon, lorsque le sable gronde si fort que même lui en devient nerveux. En parlant de nervosité, il semblerait qu'il le soit de prime à bord, ou peut-être est-ce juste sa façon d'être constamment en mouvement, de surveiller les moindres gestes des autres qui peut le faire croire ? Il ne se fie pas à ceux qu'il croise et réserve sa confiance pour ceux qui semblent le mériter.
Il n'est, en effet, pas du genre causant. Auparavant il lui arrivait de se servir des mots, mais il a rapidement compris que ça ne servait à rien si la personne en face n'était pas disposée à écouter. Il s'est tut, devenant peu à peu aussi silencieux que le désert, ne murmurant que pour son étalon, lorsque le sable gronde si fort que même lui en devient nerveux. En parlant de nervosité, il semblerait qu'il le soit de prime à bord, ou peut-être est-ce juste sa façon d'être constamment en mouvement, de surveiller les moindres gestes des autres qui peut le faire croire ? Il ne se fie pas à ceux qu'il croise et réserve sa confiance pour ceux qui semblent le mériter.
Physique
Il a des yeux noir. Mais ce n'est pas un noir juste noir, un noir plus vide encore que le néant. C'est un noir lumineux, magnifique, qui se révèle un peu plus clair à chaque journée ensoleillée. Un million de choses passent au travers de ses yeux. Si pour beaucoup ce sont les miroirs de l'âme, c'est encore plus véritable chez lui qui ne s'exprime que trop peu avec les mots. Les cheveux paraissent noirs eux aussi mais ils ne le sont pas tout à fait. C'est un brun très sombre, révélant de tendres touches auburn suivant la luminosité. Ils ne sont pas courts, pas longs non plus. Quelques mèches dépassent parfois, mais ce n'est pas grave, non ?
Il n'est pas non plus très grand. Trop grand devrait-on plutôt dire. 1m83 ce n'est pas énorme. C'est grand mais pas trop. Il reste dans les normes. Pour ce qui est de son poids, il fait 75 kg. Ça reste raisonnable, même si d'aucun vous dirait que ce n'est pas assez au vu de ses côtes parfois saillantes lorsque le troc ne se passe pas comme il le voudrait.
Sa peau est pâle, si on pose à côté de lui un Nakhti pur souche. En effet il a hérité de sa mère sur ce point là. Malgré tout, si à sa naissance elle était presque translucide, elle est aujourd'hui bronzée, mais pas tannée. Il possède quelques cicatrices, liées à certains combats qu'il a du mener, par exemple le jour où, on a voulu lui voler son cheval. Quelques restes de pillages qui ont mal tourné parce qu'il a été découvert trop tôt.
Sa démarche est fluide, dansante, presque lancinante. Légère. Il semble si léger qu'il pourrait rejoindre les étoiles.
Il n'est pas non plus très grand. Trop grand devrait-on plutôt dire. 1m83 ce n'est pas énorme. C'est grand mais pas trop. Il reste dans les normes. Pour ce qui est de son poids, il fait 75 kg. Ça reste raisonnable, même si d'aucun vous dirait que ce n'est pas assez au vu de ses côtes parfois saillantes lorsque le troc ne se passe pas comme il le voudrait.
Sa peau est pâle, si on pose à côté de lui un Nakhti pur souche. En effet il a hérité de sa mère sur ce point là. Malgré tout, si à sa naissance elle était presque translucide, elle est aujourd'hui bronzée, mais pas tannée. Il possède quelques cicatrices, liées à certains combats qu'il a du mener, par exemple le jour où, on a voulu lui voler son cheval. Quelques restes de pillages qui ont mal tourné parce qu'il a été découvert trop tôt.
Sa démarche est fluide, dansante, presque lancinante. Légère. Il semble si léger qu'il pourrait rejoindre les étoiles.
Récit
Toutes deux allongées dans le sable et tête-bêche, elles laissaient échapper des rires joyeux de jeunes enfants alors que leurs mains aux longs doigts délicats posaient sur le papyrus quelques mots de plus qui n'étaient pas destinés à être lus. Plongées dans leurs rêves, elles n'avaient cure des hommes montant le camp pour la nuit et de leur mère annonçant que le repas serait bientôt prêt, encore baignées dans cette innocence singulière à l'enfance et la complicité qui les liait. Il faut dire qu' elles avaient la même chevelure d'or, deux orbes céruléennes joliment posées sur des peaux de lait, et si l'on ignorait qu'elles avaient dix mois d'écart, on les aurait aisément prises pour des jumelles. Elles souriaient, étreintes par les derniers rayons du soleil tombant avec grâce sur l'ocre du Désert Nakhti, insouciantes et belles, comme deux fleurs trop rares serrées l'une contre l'autre. Elles auraient pu rester ainsi un million d'années, mais la vie ne leur en donnerait pas tant. Déjà déferlait sur le campement une vague de panique au son du galop des chevaux, des cris dans une langue qu'elles ne comprenaient pas. Elles en avaient entendu parler bien sûr, des nomades Nakhta pillant les villages et les bivouacs de nuit des marchands, seulement elles n'auraient jamais pensé le vivre. Ni voir leurs parents s'emparer d'armes de fortunes pour combattre ces monstres montés sur des bêtes aux sabots d'argents. Le combat ne dura pas longtemps. Le sang se répandit sans un bruit sur ce sable encore brûlant, les hommes tombèrent comme les blés que l'on fauche. Ils n'avaient aucune chance. Mais ils avaient cru, dans un éclair de folie, pouvoir protéger leurs biens et ces produits qu'ils comptaient vendre à Kelfiwe, que leur détermination suffirait à repousser les nomades et leur sauvagerie.
Pour sûr, ça n'était pas le cas. Ils jonchaient maintenant le sol dans un tableau macabre avec lequel elles contrastaient, fraîches et tremblantes dans leurs tuniques de soie blanche, incapables de proférer le moindre son. Une bête grise s'était avancée vers elles, menaçante avec ses grandes jambes tâchées de pourpre, et la plus jeune s'était postée devant sa sœur pour la protéger, courageuse du haut de ses 8 ans de faire face aux hommes qui avaient abattu sa famille. Ils avaient sourit. Attrapé d'un bras leurs deux petits corps, avant de s'éloigner dans une course furieuse sans même prendre garde aux poings frappant leurs torses et aux larmes brillant dans leurs yeux. Elles n'auraient jamais dû voir ça. Seulement ils se fichaient du traumatisme et de la haine qu'elles pourraient nourrir à leur égard. On allait leur choisir un époux, les éduquer, et elles viendraient grossir les rangs de leur petite communauté toujours en mouvement. Alanéa la courageuse fut donnée à un jeune Nakhti, Zian, aux prunelles noires et à la peau brune. Sa sœur rejoignit les bras d'un homme dont la femme venait de décéder. Elle s'enfuit quelques jours après et ils ne la retrouvèrent jamais. Et les semaines, les mois puis les années s'enfuirent, portant le goût des larmes versées, la tristesse silencieuse.
A l'aube de ses 15 ans, son ventre accepta enfin de s'arrondir. Zian et son éternel sourire posait souvent son oreille contre la peau tendue, parlant d'une voix grave à son bout d'homme se développant à l'intérieur de cette femme qu'il aimait tant. Elle se laissait faire, les yeux vides, simple coquille dont l'âme s'était envolée lorsqu'elle avait compris qu'elle ne reverrait pas sa sœur, sa seule alliée. Elle haïssait ce garçon penché sur elle, sa façon de la regarder et de la toucher, comme si elle était son plus grand trésor. Lui et son peuple, elle aurait voulu les voir morts. Seulement elle n'était pas en capacité d'exécuter elle même sa vengeance alors que les marchands Naidien avaient péris sous leurs lames et se contentait de cette vie de errance qui n'était pas la sienne. Puis vint au monde son petit garçon et le sourire, bien que pale et tremblant, revint illuminer ses traits. Elle cueillit l'enfant dans ses bras, caressa ses joues blanches comme les siennes, cette tête aux cheveux noirs. Il avait son visage à elle, ses lèvres et sa peau, s’époumonait entre ses bras. Ils se disputèrent pour son prénom alors qu'elle avait toujours refusé d'en parler mais finirent par se mettre d'accord. Il s'appellerait Octans Elias Haytham, fils de Zian et Alanéa Haytham.
Le bambin grandit dans le silence de sa mère, réservée et discrète, l'amour de son père, qui lui appris à s'occuper des chevaux. A peine avait-il su marcher qu'on l'avait posé dessus et il avait adoré ça. Puis sa maman était morte alors qu'il n'avait pas 6 ans et les choses avaient changé. Fou de chagrin, Zian l'avait hissé avec lui sur son étalon un petit matin et ils étaient parti, laissant dans leur sillage leur famille de nomades qui n'avaient pas tenté de les retenir. Du moins c'est ainsi qu'il l'avait vu le petit, serré contre le large torse de ce père à la douleur si semblable à la sienne. Ils avaient dû apprendre à vivre sans elle, vivant de troc et de services échangés, parcourant à cheval ce désert que Zian refusait de quitter tandis que les autres Nakhta remontaient lentement vers le Nord. Lorsqu'Octans atteignit l'âge de 18 ans, son père décida qu'il était temps pour lui d'abandonner cette vie et de s'installer quelque part où il se laisserait sans doute ronger par ce chagrin qui ne l'avait jamais quitté. Ils se dirent au revoir aux portes du marché de Tadala et le jeune nomade observa une dernière fois ce visage ridé par les tourments, avant de rabattre sur son visage son voile ocre et de s'éloigner au galop sur son cheval à la robe dorée.
Pour sûr, ça n'était pas le cas. Ils jonchaient maintenant le sol dans un tableau macabre avec lequel elles contrastaient, fraîches et tremblantes dans leurs tuniques de soie blanche, incapables de proférer le moindre son. Une bête grise s'était avancée vers elles, menaçante avec ses grandes jambes tâchées de pourpre, et la plus jeune s'était postée devant sa sœur pour la protéger, courageuse du haut de ses 8 ans de faire face aux hommes qui avaient abattu sa famille. Ils avaient sourit. Attrapé d'un bras leurs deux petits corps, avant de s'éloigner dans une course furieuse sans même prendre garde aux poings frappant leurs torses et aux larmes brillant dans leurs yeux. Elles n'auraient jamais dû voir ça. Seulement ils se fichaient du traumatisme et de la haine qu'elles pourraient nourrir à leur égard. On allait leur choisir un époux, les éduquer, et elles viendraient grossir les rangs de leur petite communauté toujours en mouvement. Alanéa la courageuse fut donnée à un jeune Nakhti, Zian, aux prunelles noires et à la peau brune. Sa sœur rejoignit les bras d'un homme dont la femme venait de décéder. Elle s'enfuit quelques jours après et ils ne la retrouvèrent jamais. Et les semaines, les mois puis les années s'enfuirent, portant le goût des larmes versées, la tristesse silencieuse.
A l'aube de ses 15 ans, son ventre accepta enfin de s'arrondir. Zian et son éternel sourire posait souvent son oreille contre la peau tendue, parlant d'une voix grave à son bout d'homme se développant à l'intérieur de cette femme qu'il aimait tant. Elle se laissait faire, les yeux vides, simple coquille dont l'âme s'était envolée lorsqu'elle avait compris qu'elle ne reverrait pas sa sœur, sa seule alliée. Elle haïssait ce garçon penché sur elle, sa façon de la regarder et de la toucher, comme si elle était son plus grand trésor. Lui et son peuple, elle aurait voulu les voir morts. Seulement elle n'était pas en capacité d'exécuter elle même sa vengeance alors que les marchands Naidien avaient péris sous leurs lames et se contentait de cette vie de errance qui n'était pas la sienne. Puis vint au monde son petit garçon et le sourire, bien que pale et tremblant, revint illuminer ses traits. Elle cueillit l'enfant dans ses bras, caressa ses joues blanches comme les siennes, cette tête aux cheveux noirs. Il avait son visage à elle, ses lèvres et sa peau, s’époumonait entre ses bras. Ils se disputèrent pour son prénom alors qu'elle avait toujours refusé d'en parler mais finirent par se mettre d'accord. Il s'appellerait Octans Elias Haytham, fils de Zian et Alanéa Haytham.
Le bambin grandit dans le silence de sa mère, réservée et discrète, l'amour de son père, qui lui appris à s'occuper des chevaux. A peine avait-il su marcher qu'on l'avait posé dessus et il avait adoré ça. Puis sa maman était morte alors qu'il n'avait pas 6 ans et les choses avaient changé. Fou de chagrin, Zian l'avait hissé avec lui sur son étalon un petit matin et ils étaient parti, laissant dans leur sillage leur famille de nomades qui n'avaient pas tenté de les retenir. Du moins c'est ainsi qu'il l'avait vu le petit, serré contre le large torse de ce père à la douleur si semblable à la sienne. Ils avaient dû apprendre à vivre sans elle, vivant de troc et de services échangés, parcourant à cheval ce désert que Zian refusait de quitter tandis que les autres Nakhta remontaient lentement vers le Nord. Lorsqu'Octans atteignit l'âge de 18 ans, son père décida qu'il était temps pour lui d'abandonner cette vie et de s'installer quelque part où il se laisserait sans doute ronger par ce chagrin qui ne l'avait jamais quitté. Ils se dirent au revoir aux portes du marché de Tadala et le jeune nomade observa une dernière fois ce visage ridé par les tourments, avant de rabattre sur son visage son voile ocre et de s'éloigner au galop sur son cheval à la robe dorée.
Code par Moses