Pour garantir la sécurité, une seule porte permet d'entrer dans le marché. Les Qiang qui la gardent sont particulièrement attentives et les personnalités connues et méprisées n'ont aucune chance d'entrer. De même, les Qiang arborant la marque sont étroitement surveillés. Chacun étant contrôlé, l'attente avant d'entrer dans la ville peut, en temps de grande affluence, être longue.

A l'entrée de la ville, une place semble être l'unique quartier du marché libre de toute échoppe. Quelques mendiants tentent d'obtenir une pièce de la part des étrangers pendant qu'une poignée d'hommes s'enivre dans un coin. Les gardes qiang tolèrent tout ce qui ne trouble pas l'ordre public. Près de la porte, un écurie permet aux voyageurs de laisser leur monture pour la durée de leur séjour.

Tadala est avant tout un gigantesque marché où tous les peuples viennent vendre et acheter des marchandises. Malgré l'apparente anarchie dans le placement des diverses échoppes, les marchands se regroupent souvent par tribu ou nationalité. Les mercenaires qiang, chargées de veiller sur la ville, quadrillent le marché et assurent une sécurité presque sans faille.

Autour du marché, quelques ruelles étroites et mal éclairées servent de repaire à une poignée de vendeurs et à leur marchandise douteuse. Elles sont généralement calmes et à l'abri des regard : en effet, les mercenaires qiang s'y aventurent rarement, arrêtées par l'odeur d'urine ayant imprégnée la pierre. Il est donc déconseillé aux personnes honnêtes et non armées de s'y aventurer.