Territoire Qiang

Majoritairement située sur le territoire Qiang, la forêt déborde sur l'Empire. Elle est si dense qu'il est difficile de la traverser, à fortiori avec une armée. Ainsi, Haï constitue une protection pour le peuple guerrier, qui l'admire et la vénère. De nombreuses rumeurs courent sur la forêt , la plus populaire étant qu'elle serait habité par le vieil esprit.

Le territoire qiang est protégé, à l'est, par deux grands murs. L'un bouche totalement le passage par le col de Sunari alors que le second protège le passage entre les montagnes et la forêt Haï.

Cette ville, construite sur un pic abrupt, est le bastion du peuple qiang. C'est là que sont entraînées leurs soldats et qu'est gardé le plus gros de leurs richesses. La cité de pierre blanche est protégée par diverses tourelles construites en des endroits stratégiques et gardée fièrement par la tête de félin sculptée dans la montagne. Peu tournés vers le commerce, les habitants sont plutôt méfiants vis-à-vis des étrangers.

La capitale qiang est aussi la plus grande ville du territoire. Cité dynamique, profitant de la présence des administrations et de marchands ainsi que d'une culture propice aux célébrations populaires, elle attire de plus en plus d'étrangers, venus pour le commerce ou l'attrait de l'exotisme.

Située sur la côte à l'extrême Ouest du territoire, Ushi semble construite sur l'eau. La plupart de ses rues sont inondées et on s'y déplace en barque ou radeau. Son port, autrefois haut lieu du commerce vers Layane ou Taytambo, s'est éteint durant la guerre et n'accueille plus que quelques bateaux de pêche.

Malgré leur image de peuple guerrier, les Qiang sont aussi de bons cultivateurs. Leurs terres sont couvertes de champs de riz ou de soja, de vergers, de prairies où paissent de magnifiques bovins gris. Seules les régions où la guerre a sévi sont en friche, et encore, le retour de la paix ne devrait pas tarder à faire revenir les anciens habitants qui avaient fui.